Selon Dziennik Gazeta Prawna , la Pologne peut compter sur le soutien de plusieurs Etats membres de l’UE dans son différend avec l’UE. Jusqu’à présent, elle a obtenu l’appui officiel de la Hongrie et de la Lituanie. Vendredi, le Premier ministre Morawiecki a participé au sommet des Premiers ministres des Etats baltes. La Lituanie y a formulé sa position de manière tout à fait claire. Les Premiers ministres de Lettonie et d’Estonie, eux aussi, ont affirmé que ce différend devait être réglé par un accord à l’amiable. SI leurs déclarations ont été moins fermes que celle du Premier ministre lituanien, Bruxelles a pu constater que ces deux pays n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de sanctionner la Pologne. Le gouvernement polonais espère que la Roumanie, la Bulgarie, la République tchèque et Malte adopteront la même position. Cela fait en tout sept pays sur lesquels Bruxelles ne peut pas compter dans cette affaire. Ainsi, comme un nombre important de pays semblent désapprouver l’adoption par l’UE « d’une attitude intraitable vis-à-vis de la Pologne », la procédure de l’art. 7 peut ne pas démarrer.
Le gouvernement polonais s’est déclaré satisfait de la récente rencontre de MM. Morawiecki et Juncker. Selon une personne de l’entourage du Premier ministre, « l’entretien a été prometteur et il s’est déroulé dans une très bonne ambiance ». Désormais, le but de Morawiecki consiste à trouver l’issue de l’impasse dans laquelle la Pologne s’est trouvée à la suite des accusations portant sur les violations de l’Etat de droit, et à promouvoir son pays comme un acteur sérieux, susceptible de présenter une offre intéressante à l’UE lors du débat sur le nouveau budget pluriannuel.
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