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LEGISLATIVES – Frédéric Petit, candidat La République En Marche pour la 7e circonscription

Écrit par Lepetitjournal.com Varsovie
Publié le 29 mai 2017, mis à jour le 29 mai 2017

Après les élections présidentielles, place aux législatives qui se tiendront, pour les Français établis hors de France, les 4 et 18 juin prochains. Concernant la 7e circonscription dont la Pologne fait partie, vous pourrez retrouver les interviews de l'ensemble des candidats en cliquant ici.

Lepetitjournal.com/Varsovie est allé à la rencontre de Frédéric Petit, candidat MoDem investi par la République En Marche, et habitant de Varsovie, pour connaître ses motivations et son programme. Pour compléter votre information, vous pourrez aussi vous rendre à l'Institut Français de Varsovie, le vendredi 2 juin à 19h, où Frédéric Petit tiendra une réunion publique. 

Frédéric Petit, 56 ans, polyglotte parlant le polonais couramment, habite à Varsovie et connaît la Pologne depuis plus de 30 ans. Il est ingénieur, spécialiste de l'énergie et des métiers de l'environnement. Dirigeant d'entreprises industrielles, ses missions l'ont mené dans différents pays de la circonscription, ainsi qu'en Egypte. Frédéric Petit a également dirigé d'importants projets sociaux  et associatifs dans les années 80 ; il est également médiateur de justice.

Pour plus d'informations sur le parcours de Frédéric Petit : http://www.fredericpetit.eu/index.php/qui-suis-je/ 

 

LPJ : Quelle est votre vision du poste de député des Français de l'étranger ?

FP : Le premier point que je souhaite évoquer est celui de la surenchère législative . Par exemple, à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, plus de 60% des lois n'avaient pas encore un décret d'application et 5 à 10% des lois étaient seulement entièrement appliquées? Aujourd'hui, Emmanuel Macron souhaite une rationalisation en la matière et je suis très heureux de cette vision qui va permettre de réaliser un travail de fond et surtout de mettre en place les indicateurs nécessaires à mesurer les effets d'une loi à court ou long terme. C'est là un domaine où j'ai une grande expérience en tant que chef d'entreprise et qui me passionne. Je souhaite donc m'inscrire dans une plus grande efficacité du législateur.

Le deuxième point concerne l'usage que je ferai des importants moyens républicains dont les députés bénéficient. Je souhaite que l'ensemble de ces moyens (comme la réserve parlementaire, l'indemnité représentative des frais de mandat, une partie des moyens d'assistance) qui sont à disposition du député  et donc de la circonscription soient gérés en toute transparence (il faut reconnaître à M. Le Borgn' d'avoir communiqué sur la gestion de sa réserve parlementaire) mais aussi de façon pluraliste  pour permettre une participation active des citoyens au débat public et ainsi maintenir l'élan que nous avons connu pendant la campagne présidentielle. Au moment du vote du budget par l'Assemblée nationale, par exemple, j'entends utiliser ces moyens pour donner lieu à des événements qui permettront à chacun de s'exprimer et de débattre.

J'ajoute que je serai un député qui travaille, qui lit ce qu'il signe, qui réfléchit et qui va au fond des choses ! 

Qu'est-ce qui fait la différence entre vos adversaires et vous ?  

Je suis quelqu'un de la société civile, même si je m'intéresse à la politique depuis 40 ans, et surtout au vivre ensemble. Lorsque j'ai pris la décision de quitter mon métier d'ingénieur pour m'engager à temps plein dans un projet social dans la ZUP de Borny, à Metz, j'avais 22 ans? L'équipe qui m'entourait était éclectique au possible, avec des gens tels que le responsable de la cellule du PC, le curé de la paroisse, les assistantes sociales du département, des associations d'étrangers de bords politiques opposés, etc. Mais tous avaient décidé de travailler à l'intérêt commun des habitants, à l'image de ce que je souhaite faire aujourd'hui. Car  rassembler et se poser les questions de savoir comment on vit ensemble, c'est ce qui me passionne ! J'ai aimé  l'élan qui s'est passé pendant cette campagne et je me suis engagé. Je suis quelqu'un qui symbolise le renouveau démocratique qu'Emmanuel Macron a prôné. 

Quels sont les « chantiers » auxquels vous vous attaquerez ?

Dans le cadre du programme national d'E.Macron, 2 projets me tiennent à c?ur : l'Europe et l'environnement/écologie qui fait partie de mon champ d'expertise. Je suis un européen convaincu qui croit énormément en l'axe franco-allemand et je défendrai la volonté de relancer l'Europe dans un contexte où le danger du repli sur soi est plus que jamais d'actualité. Dans le domaine de l'écologie, je pense que la désignation de Nicolas Hulot au poste de ministre de la Transition écologique et solidaire aura pour effet de poser les bonnes questions d'ordre politique : quelles sont les limites de notre système ? Quels sont les impacts sur l'environnement que nous pouvons accepter, sachant que rien n'est 100% neutre ? Il sera nécessaire aussi d'introduire une réelle expertise dans ce domaine. En ce qui concerne la 7e circonscription,  la question de l'éducation est essentielle : je souhaite  rétablir l'enseignement bilingue, recréer les classes européennes, retravailler sur la reconnaissance mutuelle des diplômes , faire en sorte que venir étudier dans le système français soit quelque chose d'attractif (une révision complète des systèmes de bourse d'E.Macron est notamment au programme). De façon plus globale, je pense que nous, Français de l'étranger, devrons être vus comme des gens pouvant « irriguer » notre nation.  Par exemple, dans le cas où un enfant passe d'un système éducatif étranger au système français en France, il faut que l'établissement ait assez d'autonomie pour que la richesse de cet élève soit intégrée. 

Dans un tout autre domaine, je travaillerai également à ce que la CSG appliquée aux Français de l'étranger, que je considère comme une aberration, soit supprimée. Je souhaite aussi la dématérialisation des démarches administratives avec la création d'un compte citoyen en ligne, faire en sorte que les Français de notre circonscription aient accès aux mêmes aides sociales que les Français de métropole. Enfin, je pense qu'il faut introduire la participation des Français au débat public du pays qui les accueille, une ouverture vers la citoyenneté de l'autre. 

Que pensez-vous de vos adversaires qui, après de l'élection d'Emmanuel Macron, se réclament également de la République En Marche ? 

Certains de mes adversaires ont effectivement décidé de créer la confusion et j'ai décidé de ne pas leur répondre. Je dirai simplement que je suis un candidat de la société civile, un des seuls qui vit et connaît la circonscription depuis 30 ans, surtout le seul à avoir été choisi par la commission d'investiture d'En marche et enfin le seul à avoir signé l'engagement écrit demandé par Emmanuel Macron. 

Site internet de Frédéric Petit : http://www.fredericpetit.eu/ 

Réunion publique à la médiathèque de l'Institut français de Varsovie
Vendredi 2 juin à 19h
Widok 12
00-023 Varsovie
Tél: +48 22 505 98 00

Voir également l'interview de lepetitjournal.com/francfort sur Frédéric Petit: http://www.lepetitjournal.com/francfort/accueil/actualite-allemagne/281194-legislatives-2017-frederic-petit-candidat-modem-en-marche-je-suis-pour-le-renouvellement-de-la-societe-civile 

Propos recueillis par Laura Giarratana (lepetitjournal.com/Varsovie) - Mardi 30 mai 2017

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Publié le 29 mai 2017, mis à jour le 29 mai 2017