Un sentiment de gâchis (Valencia 0 – 0 Eibar)

C’est dans son fief de Mestalla que le Valencia CF comptait sceller sa qualification pour la prochaine Champions League. Face au 12e du classement, les ches n’auront joué que 30 minutes, bien trop peu pour espérer un quelconque résultat positif.
Une équipe atone
On ne peut pas vraiment dire que le Valencia CF aura rassuré sur son niveau de jeu. Certes, la qualification est presque acquise, mais cela n’explique pas l’apathie des joueurs sur le terrain.
Au 4-4-2 inscrit sur la pierre par Marcelino, Eibar opposait un 4-2-3-1 qui a permis aux Basques de bloquer les tentatives de contre-attaques sur les ailes, Pablo Léon et Takashi Inui pressant relativement haut les possibles relances. La deuxième ligne arrière au milieu bloquait les éventuelles passes dans l’axe.

Et il faut avouer que la stratégie mise en place par José Luis Mendilibar s’est avérée gagnante. Si Marcelino a pourtant placé dans l’axe de l’attaque Che ses deux meilleurs buteurs Santi Mina et Rodrigo Moreno, la paire a eu du mal à se trouver ou à se mettre quelques ballons sous la dent.
Au milieu de terrain, Parejo et Kondogbia jouaient les métronomes, mais sur le côté gauche, Guedes a joué à contretemps. Très maladroit, le Portugais n’a pas toujours pris les bonne décisions mais surtout, il devient trop prévisible.
30 minutes de sursaut qui ne paient pas
En revanche, Carlos Soler à droite a montré qu’il à le potentiel pour devenir un des meilleurs ailiers du club. Virevoltant, les occasions les plus dangereuses sont venues de son côté. Il aurait même dû obtenir un penalty sur une percée dans l’axe lors du temps fort valencien.
L’objectif est proche, et nous voulons tellement nous qualifier que cela rend notre jeu brouillon. Nous avons dominé le rival, mais nous n’avons pas été efficaces devant.
Au retour des vestiaires, les joueurs ont mis beaucoup d'entrain dans le jeu. En retrouvant une ligne de pression dans le terrain adverse, les occasions ce sont succédées. Malheureusement pour les supporters présents, les filets n’ont pas tremblé.

Même l’entrée de Simone Zaza, qui a permis de créer des intervales dans l’arrière garde Basque, n’a pas profité au ches. L’italien s’est vu annulé un but pour une position de hors-jeu inexistante, ce qui a causé la fureur du stade.
Une Champions League trop désirée
Eibar aura fait figure d’épouvantail pour le Valencia CF. Sur 6 points, les Basques en auront remporté 4 cette saison. Ce soir, ils auraient sans doute espéré mieux, mais ils ont fait preuve de trop de maladresse et d'imprécisions pour pouvoir obtenir un meilleur résultat.
On tenait vraiment à se qualifier aujourd’hui devant nos spectateurs
Marcelino est apparu frustré lors de la conférence de presse d’après-match. Le football se montre capricieux dernièrement pour son équipe. La semaine dernière face au Celta, le Valencia CF a disposé de nombreuses occasions mais n’a pas su faire la différence. Ce soir, durant les 30 minutes où son équipe a pu développer du jeu, ses ouailles ont dû faire face à un très bon gardien.

Dans l’attente du résultat du Bétis Séville, qui jouera lundi soir, le Valencia CF devra patienter une semaine de plus avec un déplacement compliqué face à Villarreal (l’ancien club de Marcelino) pour valider son billet pour la Champions League.