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Un nul qui inquiète (Valencia CF 0 – 0 Betis Séville)

un nul sans saveurun nul sans saveur
© www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 15 septembre 2018, mis à jour le 15 septembre 2018

Avec un bilan très maigre (1 défaite, deux nuls), le Valencia CF de Marcelino ne pouvait jouer que la victoire cet après-midi face au Betis Séville, 5e du classement. Si le déluge qui s’est abattu le matin sur la ville n’a pas menacé la rencontre, la pluie de critique qui en suivra ne mettra pas dans les meilleures dispositions l’équipe pour leur première en Ligue des Champions mercredi prochain.

L’éternel 4-4-2 de Marcelino pose problème

Comme à chaque rencontre, Marcelino se repose sur son éternel schéma tactique. En face, Quique Setien, le coach du Bétis, a donc posé sur le terrain un 3-5-2 visant à écarter un maximum le jeu des valenciens. Profitant des mauvaises rencontres du latéral droit Piccini, les Beticos espéraient que les dédoublements sur le flanc droit entre la Japonais Inui et le Dominicain Junior Fripo apporteraient le danger nécessaire pour leur permettre d’ouvrir la marque.

Nous ne sommes pas rentré dans le match. Nous avons mis 25 minutes avant de développer du jeu (Marcelino)

Un pari presque gagnant, tant le virevoltant Japonais à causé bien des soucis à la défense che. Piccini a dû couvrir les montées d’un Junior très en jambes et surveiller dans son dos le fantasque Inui. Malgré l’ampleur de la tâche, le latéral Italien a signé sa rencontre la plus aboutie depuis son arrivée au club. Il a même sauvé sur sa ligne une balle qui ne demandait plus qu’à faire trembler les filets.

Daniel Wass a rempli son role en remplacant kondogbia sur blessure

On aura vu un Marcelino très agité sur son banc de touche, ne cessant de gesticuler et de demander à ses joueurs de jouer avec calme, grimaçant lorsque les passes ne s’enchainaient pas… l’Asturien est en train de vivre sa période la plus compliqué au sein du Valencia CF et ne semble pas trouver le grain de sable qui a enroué sa belle machine.

Parejo, capitaine abandonné

Perdu sur le terrain, Dani Parejo parait trop désinvolte pour un capitaine d’équipe. Après avoir perdu son acolyte Geoffrey Kondogbia sorti sur blessure à la 12e minute, le natif de Coslada errait comme une âme en peine et ne parvenait pas à organiser l’équipe.

Il faut oublier le Valencia CF de l’année dernière (Marcelino)

Depuis le début de la saison, Parejo est bien en-dessous de son niveau habituel. Ses pertes de balles sont fréquentes, ses choix sans risques et il ralenti le jeu quand il devrait imposer un tempo plus rapide. Dans les moments durs, il devrait être le révulsif de son équipe. Aujourd’hui, la pression du résultat a pesé sur ses épaules et il ne l’a tout simplement pas supporté.

Gameiro a manque de percussion - au fond parejo veille au grain

Aux avant-postes, la connexion entre Kevin Gameiro et Rodrigo Moreno ne se fait pas encore. Là où l’année dernière Simone Zaza servait de pivot à l’hispano-brésilien, le français n’arrive pas à faire bouger les défenseurs centraux adverses pour libérer de l’espace à son acolyte. Accusant un marquage d’ores et déjà bien strict, l’international espagnol ne dispose pas de bons ballons à concrétiser.

Le grand bain ou la douche froide

rodrigo n'a eu que peu de ballons à se mettre son la dent

Ce mercredi, le Valencia CF affrontera la Juventus de Turin pour la première rencontre de Ligue des Champions de la saison. Au vu de cette rencontre, l’inquiétude est de mise. La défense a montré du mieux aujourd’hui. Mais mercredi, le niveau des attaquants sera beaucoup plus élevé. La Juve a déjà inscrit 7 buts en 3 rencontres. L’absence de Kondogbia va peser mercredi, mais Daniel Wass l’a bien suppléé aujourd’hui. Mais surtout, Gonçalo Guedes a fait son grand retour. Sa présence sur le terrain a libéré ses coéquipiers, qui ont retrouvé une certaine fluidité dans les transmissions.

Je suis positif par nature. Je ne veux pas que les supporters s’inquiètent. Nous avons besoin de leur soutien pour gagner. (Marcelino)

Marcelino ne semblait en tout cas pas trop préoccupé par la performance générale de ses joueurs. Il voit du mieux dans le jeu et dans le comportement de ses joueurs. Mais il l’avoue : l’absence de victoire à une influence néfaste dans la tête de ses protégés : "ils se livrent trop à l’avant, se désorganisent sur le terrain et ne prennent pas les décisions les plus évidentes". A lui de canaliser et de rassurer ses joueurs avant que la situation s’envenime pour de bon.

Marcelino sait que la victoire finira par arriver. Et elle serait si belle, si la première de la saison avait lieu ce mercredi.

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Publié le 15 septembre 2018, mis à jour le 15 septembre 2018

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