Face au 9e de Liga, le Valencia CF a rassuré les supporteurs venus occuper les travées du stade Mestalla. Malgré un arbitrage navrant, les ches ont assuré une victoire propre les rapprochant de la qualification en Ligue des Champions.
Marcelino empêtré dans son schéma de jeu
Misant encore une fois sur une disposition en 4-4-2, le coach Asturien n’a toujours pas de schéma de remplacement dans ses carnets.
Certes, l’infirmerie du Valencia CF était vide au coup d’envoi. Inutile de changer de changer les habitudes. Mais les adversaires prennent un malin plaisir mettre en place des tactiques avec un milieu de terrain compact pour afin d’éviter de se faire surprendre lors des contres, point fort des blanquinegros.
De plus, l’apport offensif de Montoya sur le côté gauche de l’attaque est bien trop faible. Ajoutons à cela que les replis défensifs sont beaucoup plus lents qu’en début de saison, et on peut plus facilement comprendre que les ches ne soient plus aussi solides derrière.
Chercher la profondeur
Face au Real Betis, le Valencia CF a largement dominé les ébats, mais ne s’est pas montré dangereux. Peinant à trouver la profondeur et à jouer dans le dos d’une défense sévillane bien en place, Santi Mina, l'homme en forme côté valencien, n'a eu que très peu de ballons à se mettre sous la dent.
Le premier but de la rencontre est arrivé sur une passe de Guedes prenant la défense de revers et laissant Murillo crucifier le gardien Betico Adàn. Malgré l’avantage au score et la mainmise sur le ballon, les ouailles de Marcelino n’arrivaient pas à aggraver le score. Pire, ils perdaient leur meilleur buteur Santi Mina, sorti sur blessure à la 37e minute.
Faisant entrer Zaza à sa place, Marcelino n’espérait pas que le joueur Italien, en méforme ses dernières rencontres, lui sauverait la mise. En début de 2e période, l'Italien, bien servi par Kondogbia, retrouvait le chemin des filets et donnait plus de sérénité à l'équipe.
Zaza se retrouve avec Mestalla, Soler ovationné
Plus vraiment en odeur de sainteté dans l’effectif, la blessure de Mina aura permis à Zaza de retrouver la joie de marquer un but, mais surtout de renouer avec un niveau de jeu proche de son début de saison tonitruant.
Permutant à merveille avec Guedes, Zaza fait surtout parler sa taille et son jeu dos au but. Un avantage face à des équipes bien regroupées en arrière.
De l’autre côté, Carlos Soler a confirmé les espoirs posés sur lui. Serein et très habille, le canterano est la promesse du club. Ne manque plus qu’à lui trouver un ailier lui permettant de briller comme il le mérite.
Le Valencia CF se rapproche de son objectif pour une place qualificative en ligue des champions. Avec 8 points d’avance sur le FC Séville et un calendrier relativement favorable, le club à toutes les cartes en main pour remplir son contrat.
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