Tous les Valenciens ne sont pas falleros. Mais tous vivent les Fallas depuis le jour de la Cridà, avec les difficultés et les problèmes que la plus importante fête de la Communauté Valencienne peut entrainer. Les Fallas ont lieu du 15 au 19 mars mais dès le premier du mois, l´ambiance Fallas s´empare de la ville avec toutes les conséquences que cela peut avoir, bonnes et mauvaises.
(Photo : lepetitjournal.com)
Difficile de vivre dans le centre ville pendant les Fallas
Ce sont les semaines les plus importantes à Valence. La ville baigne de musique, de bruit, avec beaucoup de touristes. Dans cette situation, certains riverains se plaignent des changements importants engendrés par cet événement. Ce qui dérange en premier les Valenciens, ce sont les problèmes de circulation, en centre ville, mais également de la Communauté valencienne vers Valence. Ce qui les exaspère le plus, c´est que ces problèmes surviennent bien avant le début de la fête, qui est censée commencer le 15 et non le 1er mars. Le président de l´association des Voisins de Valence, José Broseta, explique avoir fait une réunion plusieurs mois auparavant pour évoquer ces problèmes, chaque année récurrents. Sandra Molina, membre de l´association et qui habite dans un quartier périphérique de Valence, explique qu´au mois de mars, il est normal d´emprunter des rues à contre sens, d´ignorer les sens interdits, "car il y a plusieurs rues coupées à la circulation et on va où on peut". Le président de l´association de Benimaclet aimerait trouver une solution à ce problème, mais veut surtout conserver de bonnes relations avec les Falleros. Pour Miguel Lopez, un habitant du centre de Valence, "Les Falleros sont une minorité qui impose des contraintes à la majorité". Et d´ajouter : "Les Fallas durent 4 jours et les rues sont fermées trois semaines !"
Le tourisme empêche la critique
Plusieurs Valenciens défendent les Fallas comme "Evénement incontournable qui attire de nombreux touristes et rapporte de l´argent à la ville". Mais certains disent aussi que "tant de foule, de pêtards.., rendent la ville dangeureuse et se promener ne ville devient très compliqué en mars". D´autres encore, comme Inés Rodriguez, se plaignent de la saleté qui règne en ville pendant ces jours de fête et dénonce, à demi mot, les dépenses et le coût que représentent les Fallas : "Avec la situation de crise que nous vivons, il serait bon de contrôler et de réduire les frais", etime-t-elle.
En attirant autant de touristes, les Fallas rapportent de l´argent. Pour cette raison, il est très difficile de trouver des voix pour les critiquer, et tous préfèrent dire que la majorité sont d´accord avec la façon de faire et de vivre la fête des Fallas. Ne mettons pas le feu aux poudres?
Ana Ferri Molina (www.lepetitjournal.com- Espagne) Mercredi 20 mars 2013
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