On dit que voyager est le meilleur remède contre l’ignorance. Et selon les créateurs du nouveau magazine indépendant Faim, n’importe qui peut le faire depuis son canapé. Cette nouvelle publication papier, créée à Paris par Naiara Reig, une journaliste Valencienne et Axel Benassis, un graphiste français, nous encourage à découvrir la vie d'une nouvelle génération dans leurs villes d'origine.
Valencia en une du premier numéro
Les 128 pages du premier numéro de Faim sont remplies d’entretiens avec des jeunes entrepreneurs, d’articles sur l’ambiance sociale et culturelle de Valencia – la ville choisie pour cette première édition – et de critiques de boutiques, bars, restaurants, et même de festivals urbains. Avec eux, cette nouvelle publication aspire à redécouvrir la vie des jeunes créatifs entre 25 et 35 ans, dans n’importe quelle ville du monde.
Chez Faim, on ne parle pas des grandes capitales, « où tout se passe », on préfère le faire sur des villes « à échelle humaine ». Selon ses créateurs, ce type de villes possède un potentiel inexploré et entre ses murs se passent des histoires qui méritent d’être racontés. À Valencia, ils montrent comme exemple l’activité des jeunes créateurs et entrepreneurs, l’application d’un nouvel urbanisme dans la ville conçu pour les habitants, la récupération des anciens quartiers par leurs voisins et bien d’autres sujets.
Une plume Valencienne
Les créateurs de cette publication sont Axel Benassis, designer graphique français de 26 ans, et Naiara Reig, une journaliste Valenciana du même âge. Eux aussi, font partie de cette génération de jeunes créatifs vers qui ils s’adressent.
« Nous avons créé un magazine qui parle de et pour des personnes du même profil. Une génération connectée qui dispose d’aspirations et de problématiques communes, mais qui a aussi sa propre manière de faire les choses dans chaque coin du monde. »
Et pour montrer qui sont ces jeunes et « en toucher le plus possible », ils se sont lancés dans l’aventure de la publication d’un magazine papier, qui existe en deux versions et trois langues : français, espagnol et anglais. Ils assurent que, même si nos vies tournent de plus en plus autour du digital, le papier a aujourd’hui plus de pertinence que jamais. Selon les jeunes éditeurs, « le public maintient toujours une relation spéciale avec les objets qu’ils peuvent toucher, feuilleter et garder ».
Une campagne de crowfunding pour se financer
Pour faire face aux frais d’impression et de production, ils ont récemment lancé une campagne de financement participatif à travers une plateforme en ligne. Ils expliquent que le crowdfunding était la méthode choisie pour se financer depuis le début, pour pouvoir maintenir leur indépendance éditoriale et économique. Et, s’ils réussissent leur objectif avant le 15 octobre, le premier numéro de Faim sera publié à la fin du mois prochain.
Vous pouvez participer à la campagne de financement sur le site kickstarter. En fonction du montant de votre contribution, les auteurs vous livreront une version PDF ou papier du magazine, un tote-bag, des cartes postales et autres goodies
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