Le Parlement européen a voté ce mercredi 7 février l'inscription de la Tunisie sur la liste des pays exposés au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme.
Le 5 décembre, l’UE avait classé son pays dans une liste noire des paradis fiscaux avant de le retirer.
Cette décision n’est pas une surprise pour les autorités tunisiennes. Lors d’une conférence de presse donnée à l’occasion de la visite d’État d’Emmanuel Macron en Tunisie, le 31 janvier 2018, le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait exprimé sa reconnaissance à la France pour son soutien en faveur de la sortie du pays de la liste noire des paradis fiscaux.
Il avait alors émis le vœu d’avoir le même appui pour « un dossier à venir ».
Quelques heures après cette annonce, le Chef du gouvernement Youssef Chahed a décidé de démettre de ses fonctions le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Chedli Ayari, qui devrai être remplacé par Marouane Abassi.