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FUKUSHIMA - Un robot a inspecté le cœur du réacteur 3 de la centrale

Écrit par Lepetitjournal Tokyo
Publié le 24 juillet 2017, mis à jour le 7 janvier 2018

 

Mesurant 30 cm de long et 13 cm de large, ce robot télécommandé, conçu par les équipes du groupe Toshiba et l'Irid, a réussi l'inspection de l'enceinte inondée d'eau contaminée du réacteur numéro 3, tristement célèbre pour être l'un des trois réacteurs entrés en fusion après le tsunami de 2011. Les prises de vues sont d'une grande aide pour les techniciens. Explication. 

L'enceinte de confinement, dans laquelle le robot est entré, est évidemment une zone inaccessible à tout être humain, certains robots ne réussissant guère mieux le délicat travail de recherche dans les réacteurs de la centrale. Le robot de Toshiba a réussi, la semaine dernière, à s'introduire dans une zone hautement contaminée et à la visibilité réduite. Le but de cette inspection était d'observer la situation actuelle au c?ur des réacteurs pour connaître l'emplacement du combustible fondu. Cette tâche est extrêmement importante pour le futur assainissement de la centrale de Fukushima Daiichi. Les images récupérées par le robot permettent aux ingénieurs et techniciens de repérer au mieux tous les débris du c?ur fondu. La localisation de ces derniers est une avancée inestimable pour le démantèlement du site nucléaire. Car pour espérer retirer ce combustible fondu des réacteurs touchés, il faut s'assurer précisément de son emplacement et analyser si cette matière est encore dans l'enceinte en béton ou à l'extérieur.

© AFP

Ce n'est malheureusement qu'une des nombreuses étapes qui concluront un jour l'assainissement maximum de la centrale et de ses unités 1, 2 et 3... prévu dans 3 voire 4 décennies ! Cette opération hors norme demande l'invention de nouvelles technologies et d'outils robotisés uniques qui ne sont pas encore développés. Une fois ces machines créées, il sera alors possible de commencer à extraire le combustible. Certes ce robot de Toshiba et ses images font avancer les choses, mais le travail restant est considérable. Six ans plus tard, les efforts doivent encore et toujours ne jamais s'arrêter.

Julien Loock (www.lepetitjournal.com/tokyo) le mardi 25 juillet 2017

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Publié le 24 juillet 2017, mis à jour le 7 janvier 2018

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