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VISITE OFFICIELLE - Trump est arrivé à Jérusalem (22/05)

Écrit par Lepetitjournal Tel Aviv
Publié le 22 mai 2017, mis à jour le 13 octobre 2017

 

Le président américain Donald Trump se recueille devant le mur les Lamentations à Jérusalem, le 22 mai 2017

Donald Trump s'est recueilli devant le Mur des Lamentations à Jérusalem, une première pour un président américain.

Celui qui rêve de décrocher un accord de paix au Proche-orient là où tous ses prédécesseurs ont échoué, a vu une "rare opportunité" dans la convergence d'intérêts entre les pays arabes et Israël face à l'extrémisme et à Téhéran. "Mais nous ne pouvons y arriver qu'en travaillant ensemble. Il n'y pas d'autre solution", a-t-il mis en garde.

Evoquant un "nouvel effort" de paix entre Israéliens et Palestiniens, il a exprimé sa confiance, tout en ne donnant aucune indication sur la façon dont il entendait y parvenir."Ce n'est pas facile. J'ai entendu dire que c'était l'un des accords les plus difficiles qui soit à atteindre. Mais j'ai le sentiment que nous y arriverons", a-t-il lancé, au côté du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les signaux positifs, pourtant, sont maigres. Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l'égide américaine, ont capoté en avril 2014.

En Israël, M. Trump trouve un pays préoccupé au plus haut point par l'influence de l'Iran, son soutien à des organisations comme le Hezbollah libanais, un des grands ennemis d'Israël, et ses activités nucléaires."Pour pouvoir rêver, nous devons pouvoir être sûrs que l'Iran soit loin, loin de nos frontières, loin de la Syrie, loin du Liban", a dit le président israélien Reuven Rivlin.

Le locataire de la Maison Blanche a entrevu ce lundi les complexités israélo-palestiniennes en visitant le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme puis le Mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs.

Enfin, il s'est rendu au Mur sans être accompagné d'un dirigeant israélien, une question qui avait soulevé un début de polémique avant sa visite. Elle aurait pu être interprétée comme une reconnaissance de souveraineté israélienne sur les lieux de la part des Etats-Unis alors que l'administration américaine continue de considérer que le statut diplomatique de Jérusalem reste à négocier.

 

Source et crédit photo : Agence France-Presse

La rédaction (www.lepetitjournal.com/tel-aviv) - mardi 23 mai 2017

 

 

 
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Publié le 22 mai 2017, mis à jour le 13 octobre 2017

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