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ENTREPRENEURS EN AUSTRALIE - Bausele, une aventure à l'épreuve du temps

Écrit par Lepetitjournal Sydney
Publié le 31 mars 2013, mis à jour le 31 mars 2013

Aujourd'hui, notre 2ème portrait d'entrepreneur français en Australie en comporte deux; Dominique Portier et Christophe Hoppé, les créateurs de la première montre haut de gamme au design australien et de fabrication suisse, Bausele, ont répondu aux questions du Petitjournal.com. Rencontre avec deux passionnés.

Dominique Portier et Christophe Hoppé les fondateurs de Bausele

Bausele est une abréviation pour ?beyond Australian elements', car chaque montre Bausele porte dans sa couronne des éléments essentiels de la nature australienne : du sable rouge de désert, du charbon et du sable de plage. 

Quand avez-vous créé votre entreprise en Australie ?

Christophe Hoppé - Le projet est né début 2010. Le temps de trouver les bons associés et d'affiner le concept, la société a été créée début 2011. C'en est suivi le développement esthétique et technique de la première collection de montres Bausele et les premiers clients ont pu être livrés fin octobre 2012.

Pourquoi s'être lancé en Australie ?

CH -  Bausele qui signifie Beyond AUStralian ELEments est la toute première marque de montre Australienne fabriquée en Suisse. Le concept de Bausele c'est l'Australie ! Ses paysages, ses plages, sa diversité, ses étendues gigantesques, son histoire, sa position géographique, sa culture et leurs éléments (sable de Bondi, Charbon de Newcastle et terre rouge de l'Outback) qui se trouvent capturés dans chaque couronne de montre. C'est ce concept qui rend les montres Bausele uniques!

Quelle est à ce jour votre plus grande fierté en tant qu'entrepreneur ?

CH - Chaque jour est un challenge en tant qu'entrepreneur. Il faut se pousser constamment pour faire avancer son entreprise et ce, à toutes les heures de la journée. Il n'y a pas de minute de repos ou de weekend. La plus grande fierté est quand tout ce travail paye et que le succès est au rendez-vous. 

Dominique Portier - Donner du plaisir et le sourire aux clients et collaborateurs. C'est pour moi la clé du bonheur en entreprise. Prendre et donner du plaisir. 

Avez-vous déjà voulu tout arrêter ?

CH - Jamais ! Il faut au moins planter une graine par jour pour faire avancer son entreprise. On ne peut pas s'arrêter au risque de reculer. Sur 10 graines plantées, une seulement devient une belle plante en pleine santé, parfois même pas une... Donc même si le projet est un succès, il faut penser au prochain et explorer toutes les voies sans arrêt, encore et encore. 

DP - Moi j'y ai pensé mais mais seulement le lundi matin. Etre chef d'entreprise ne donne pas ce droit de tout arrêter par une simple lettre à son chef. L'envie parfois, mais le quotidien nous ramène vite sur le droit chemin. 

Quelles difficultés avez-vous rencontrées au cours de votre parcours d'entrepreneur en Australie ?

CH - Il a fallu s'adapter à la culture australienne, bien la comprendre et l'intégrer au mieux. La façon de faire du business ici est particulière comme elle l'est dans chaque pays, région, ville du monde. On apprend tous les jours, on s'adapte, sans oublier d'y apporter cet autre point de vue sur les choses qui nous rend unique.

DP -  il m'a fallu un certain temps pour entrer dans la tête d'un australien. L'immersion est l'effort de base que doit faire tout immigré pour réussir à comprendre et s'imprégner de la culture du pays. L'Australie est une terre d'accueil où tout semble facile de prime abord, mais très vite on s'aperçoit que comme toujours seul le travail, la persévérance, sont là aussi facteur de réussite. 

Des conseils pour ceux qui s'apprêtent à se lancer ?

CH - Rien n'est impossible! Si vous êtes prêts à beaucoup de sacrifices et énormément de travail. Tout est possible en Australie comme ailleurs. Et surtout la devise c'est "no worries mate" ! 

DP - Il faut avoir avoir confiance en soi, en l'Australie qui aime entreprendre, au projet qu'on porte, il faut rester simple. 

Propos recueillis par Flore Gregorini (www.lepetitjournal.com/sydney.html) lundi 1er avril 2013

Le Petit Journal Sydney
Publié le 31 mars 2013, mis à jour le 31 mars 2013

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