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Candidatures aux Trophées des Français de l’Étranger depuis Sydney

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Écrit par Lepetitjournal Sydney
Publié le 19 janvier 2018, mis à jour le 19 janvier 2018

Alors que l’édition 2018 des Trophées des Français de l’étranger se déroulera au mois de mars prochain, le nombre de candidatures bat son plein. Présentation de quatre candidats français expatriés vers Sydney.

 

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David Bitton

Alexandria Australie

Entrepreneur, Autre domaine

 

I arrived in Australia in 1991 with 2 suitcases and $1000 in the pocket.

Today i run a successful business with my wife, we have 2 children.

I am An Australian Day Ambassador for the past 5 years http://www.centralwesterndaily.com.au/story/2841002/australia-day-ambassador-david-bittons-inspirational-tale-i-came-here-with-nothing/ 

I am on the Ronald McDonald House Family Room Ambassador https://www.bittongourmet.com.au/about/david-bitton 

SERENDIPITY AND RESILIENCE – WHY I WROTE MY AUTOBIOGRAPHY

by David Bitton

https://www.bittongourmet.com.au/blog/serendipity-and-resilience-%E2%80%93-why-i-wrote-my-autobiography

 

 

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Aurélien Roques, Directeur

Killara Australie

Social et Humanitaire, Entrepreneur, Autre domaine

 

Pour moi, cette expérience est exceptionnelle pour deux raisons:

- La première est le fait d'avoir eu la chance de pouvoir créer une filiale australienne depuis le début. Aujourd'hui de voir le business se créer, grandir et d'être devenu responsable de 7 employés est un inaccomplissement professionnel et personnel.

- La seconde est le fait d'avoir une femme qui est eu le courage de me soutenir et de m'accompagner dans cette aventure.

 

 

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Thierry Oblin, Responsable de la livraison des simulateurs de Systèmes de Combat

North Curl Curl, Australie

Autre domaine

 

J’ai décrit ci-dessous les 2 expériences dont je suis le plus fier, l’un concerne le sous-marin de classe Collins et l’autre les futurs sous-marins. En mars 2006, j’ai été appelé d’urgence à Darwin ou le sous-marin “Waller”, le 3eme de la classe de type “Collins”, allait faire des exercices dans le Pacifique avec les américains et d’autres nations alliées. Le problème était que de Perth, port d’origine des sous-marins Australien, à Darwin, port intermédiaire avant l’océan Pacifique, le sous-marin était oblige de faire surface toute les 15 minutes car le Système de Combat était non opérationnel. On m’a demandé de sauter dans le 1er avion pour Darwin depuis Sydney (5h de vol) pour investiguer le problème. Le but de cet exercice est de simuler des « amis » et des « ennemis » afin d’évaluer les performances de détection des forces alliées aériennes, de surface ou sous-marines à pouvoir détecter un ennemi avant d’être détecté. Cet exercice a une visibilité internationale. Arrivé à Darwin je suis allé immédiatement diagnostiquer le problème sur le sous-marin. Cela m’a pris quelques heures mais la conclusion a été assez rapide. Je n’avais pas le choix, le sous-marin devait repartir le lendemain soit pour l’exercice, s’il était opérationnel, soit retourné à son port d’origine, Perth, Australie Occidentale, dans le cas contraire qui signifie mauvaise presse assurée. Le problème trouve, j’ai organisé un “contournement” qui permettait au sous-marin de participer à l’exercice. L’exercice s’est passé et quelques jours après il était écrit dans la presse internationale que le sous-marin “classique” Australien avait été capable de détecter des sous-marins “nucléaires” avant d’être détecté. Mission accomplie pour la marine et la Défense Australienne et mission accomplie pour ma part. J’en avais presque les larmes aux yeux lorsque j’ai appris cette nouvelle. “Good job” me suis-je dit! Mon management Australien m’a personnellement félicité de cette prestation. Mon intervention sur le sous-marin est remontée au plus haut de la hiérarchie de Raytheon aux Etats-Unis ainsi qu’au niveau du Gouvernement Australien. 

 

En mai 2015, mon expérience technique des Systèmes de Combat des sous-marins et bâtiments de surface, ma double nationalité Franco-Australienne, ma connaissance culturelle Australienne et la pratique courante de l’anglais et du français, m’ont permis de rejoindre Naval Group Australia (ex DCNS Australia), filiale de Naval group (ex DCNS France). J’ai été nommé responsable du Système de Combat pour répondre à l’appel d’offre pour devenir partenaire du design et de la construction des futurs 12 sous-marins Australiens pour un montant de 50 milliards de dollars australien (équivalent à 35 milliards d’euros). La compétition était entre 3 pays : Le Japon, L’Allemagne et la France. Cette opportunité m’a permis de mettre à profit mes 21 années en Australie dans le domaine Système de Combat pour la marine Australienne. Cette expérience fut très enrichissante dans les domaines technique et humain. Techniquement cela m’a permis d’étendre mon domaine d’expertise à la construction de sous-marin. Humainement, j’ai côtoyé des Français ayant des connaissances techniques approfondies dans des domaines dont j’ignorais tout. Le plus excitant de cette expérience fut de combiner les aspects techniques, économiques et humains afin de fournir au gouvernement Australien une réponse satisfaisant la totalité de leurs exigences. L’offre Naval Group a été remise fin Novembre 2016. Mon rôle précis dans cette aventure a été de faire l’interface entre les équipes françaises en charge des aspects intégration du Système de Combat et les fournisseurs potentiels du Système de Combat que l’Australie n’a pas encore choisi. Ces fournisseurs étaient au nombre de deux ; l’un que je connaissais bien, Raytheon Australia, car j’avais travaillé 14 ans pour cette société et l’autre un géant américain de l’armement, Lockheed Martin Australia. Le but étant de démontrer au gouvernement notre capacité à collaborer et travailler ensemble afin de livrer, en temps, en heure et dans le budget, un sous-marin répondant aux exigences de la marine Australienne. La collaboration entre les équipes Naval group Françaises, Australiennes et les fournisseurs potentiels du Système de Combat s’est excellemment bien passée. La qualité du document dont j’étais responsable a été reconnue au plus haut de la hiérarchie de Naval Group. Le CEO, Herve Guillou, a même déclaré que ce document était le meilleur parmi tous les documents faisant partis de la réponse a l’appel d’offre.

Le 26 Avril 2016, Naval Group a été déclaré le partenaire préféré du gouvernement Australien pour le design et la construction des 12 sous-marins puis en Septembre 2016, Lockheed Martin Australia a été sélectionné comme l’intégrateur du Système de Combat de ces 12 sous-marins. Les plans stratégiques de collaboration entre Naval Group, Lockheed Martin et le Commonwealth of Australia pouvait commencer. Comment ces 3 entités commerciales et gouvernementales allaient pouvoir collaborer ? De par ma culture et la maitrise des 2 langues, j’ai participé à toutes les réunions en Australie et en France pour mettre en place ces plans stratégiques. Ma présence a permis essentiellement de lever toutes les ambiguïtés linguistiques que les 2 langues peuvent apporter. Cela a été apprécié au plus haut niveau de Naval Group par le CEO lui-même, le Directeur de programme de Lockheed Martin ainsi que le Directeur des Futurs Sous-Marins au sein du gouvernement australien. Ils m’ont tous félicité personnellement de ma contribution et collaboration tout au long de cette période et d’arriver avec des documents d’une qualité supérieure et non ambiguë.

Cette collaboration Franco-Australienne m’a permis de promouvoir la France à l’étranger et de démontrer les capacités industrielles et de collaboration de la France dans un tel programme.

Je suis la seule personne en Australie à être à la fois de nationalité Franco-Australienne, à communiquer couramment en anglais et en français et à connaitre les Systèmes de Combat intégrés sur sous-marins et bâtiments de surface. Cela fait de moi quelqu’un d’unique et en même temps d’atypique de par mon expérience.

 

 

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Gilles Guillemin, chercheur en médecine

Mount Colah Australie

Autre domaine

 

Mon parcours a été assez original, disons que je suis rentré par « la petite porte »... En 1986, j’ai obtenu un baccalauréat technique (F7 biochimie) et non pas un des plus « prestigieux » Bacs de l’époque C ou D. Après un BTS en analyses médicales en 1988, je me suis très vite rendu compte que la routine des laboratoires d’analyses n’était pas pour moi. J’ai donc repris l’université et après une licence, une maitrise, un DEA et une thèse en virologie, puis je suis parti pour une formation postdoctorale de 2 ans à Sydney qui s’est transformée en une carrière de plus de 20 ans en Australie. Poussé par ma passion pour la recherche médicale, j’ai gravi échelon après échelon et n’est pas hésité à voyager à travers la monde (Canada, Caraïbes, USA, Australie…) pour devenir un des leaders mondiaux dans mes domaines de recherche.

Ce qui peut être considéré comme exceptionnel est le nombre et la qualité des publications scientifiques et leur importance translationnelle. A ce jour, j’ai publié plus de 220 articles scientifiques qui comptent plus de 10,000 citations par d’autres scientifiques. 

https://scholar.google.com.au/citations?user=5AvW94YAAAAJ&hl=en

Mon score sur le site scientifique Researchgate est 47.06 ce qui me place dans le top 2.5% des scientifiques mondiaux. Ce score augmente rapidement et plus de 250-300 personnes regarde mon profile par semaine sur Researchgate.

https://www.researchgate.net/profile/Gilles_Guillemin2 

S’installer et travailler dans un pays étranger représente un challenge important i.e. langage, culture, distance... Je suis parti du bas de l’échelle et ai gravi les échelons au cours des années, ce qui a demandé une forte dédicacion professionnelle et souvent des sacrifices personnels. 

Les découvertes scientifiques de mon équipe et spécialement la découverte d’un nouveau marqueur sanguin pour la sclérose en plaque qui permet d’identifier le sous-type de maladie en 24 heures et donc donner aux patients le traitement adapte très rapidement.

Petit journal : https://lepetitjournal.com/sydney/actualites/medecine-le-professeur-gilles-guillemin-fait-une-decouverte-majeure-dans-la-lutte-contre-la

Et aussi : http://www.theaustralian.com.au/news/health-science/aussie-breakthrough-to-revolutionise-multiple-sclerosis-fight/news-story/99b59eeb8e34a6d0f693d0d792e7a8e2 

Cette article sur le site de ABC a reçu plus d’un million de vue en 3 jours :

http://www.abc.net.au/news/2017-02-04/new-ms-blood-test-can-identify-types-of-multiple-sclerosis/8236336 

Cette découverte a aussi été votée meilleure découverte médicale de l’année 2017 par le site scientifique Australien Keep It Clever. 

http://keepitclever.com.au/blood-biomarker-discovery-a-breakthrough-for-ms-sufferers/

Les résultats de la recherche menée par mon équipe a conduit à deux brevets Internationaux :

1) Brevet WO/2015/008111 qui protège l’identification d’un nouveau set de biomarqueurs sanguins qui permettent de diagnostiquer en quelques heures les différentes formes de sclérose en plaque ainsi que la réponse aux traitements. 

2) Brevet WO/2008/901036 qui protège l’identification d’un nouveau mécanisme d’action du resvératrol (French paradoxe) pour le traitement du vieillissement cellulaires et le traitement des maladies neurodégénératives.

Ces 2 brevets ont conduit à la formation de deux compagnies (NADlife et DiantiMS) dont je suis co-directeur. 

J’ai récemment été très honoré de recevoir une invitation (en Décembre 2017) par mon homonyme le Prof Roger Guillemin (Prix Nobel de Médecine en 1976) a présenter mon travail de recherche au prestigieux Salk Institute, La Jolla, USA.

https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6349374706944212992/

 

Le Petit Journal Sydney
Publié le 19 janvier 2018, mis à jour le 19 janvier 2018

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