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ELECTIONS – Début de campagne houleux pour le parti travailliste

Écrit par Lepetitjournal Sydney
Publié le 3 février 2013, mis à jour le 3 février 2013

Alors que l'annonce précoce de la date des prochaines élections présidentielles avait surpris l'ensemble de la classe politique, les évènements au sein du parti travailliste se sont précipités en fin de semaine, fragilisant encore d'avantage le premier ministre   

 

Dès le lendemain de l'annonce anticipée de la date des prochaines élections, le parti travailliste se trouvait de nouveau à la « une » de l'actualité, avec un rebondissement dans l'affaire du député Craig Thompson. L'ancien secrétaire national du syndicat des employés de la santé était accusé l'an dernier d'avoir utilisé sa carte de crédit professionnelle à des fins privées, payant entre autre les services de prostituées.  Après avoir été soutenu par Julia Gillard, Monsieur Thompson avait dû quitter le parti travailliste. Jeudi dernier en début d'après-midi, 5 policiers l'ont appréhendé sur son lieu de travail, sous les caméras de la presse prévenue par les services de police. Selon les forces de l'ordre, Monsieur Thompson avait refusé de se présenter avant noël à une convocation afin de se constituer prisonnier. Pour son avocat, la convocation était uniquement pour répondre à des questions et n'avait donc rien d'obligatoire ; par ailleurs rien ne justifiait la « fuite » aux médias par la police. Monsieur Thompson a été remis en liberté sous caution en fin de journée, en attendant la date du procès qui ne devrait pas avoir lieu avant les élections.

Nicolas Roxon, FlickrccOECD

Pour finir de déstabiliser ce début de campagne, on apprenait tard dans la soirée de vendredi la démission de deux des ministres les plus respectés du gouvernement, Chris Evans (Education supérieure et chef du gouvernement à l'assemblée) et Nicola Roxon (Justice). Pour Julia Gillard, ces départs auraient été prévus de longue date et le remaniement ministériel serait nécessaire en début de campagne. Mais le moment choisi par les deux ministres fait pour le moins « désordre ».

Les trois évènements de la semaine passée n'auraient pas dû, en soi, générer de tels remous. Mais leur timing a été des plus mauvais et ils sont loin de donner de Gillard l'image d'un Premier ministre maître de la situation. 

Edith Nicolas (www.lepetitjournal.com/melbourne) 4 février 2013

Le Petit Journal Sydney
Publié le 3 février 2013, mis à jour le 3 février 2013

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