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CHRONIQUE CINEMA - La Danseuse

Écrit par Lepetitjournal Sydney
Publié le 16 février 2017, mis à jour le 17 février 2017

En amont du French Film Festival 2017, qui débutera le 7 mars, lepetitjournal.com/sydney était l'invité de la première date de l'évènement, au cours de laquelle ses journalistes ont pu assister au film de Stéphanie Di Giosto, La Danseuse. L'occasion pour nous d'effectuer cette petite critique cinéma.

En pleine Belle Epoque, une française, née dans le Midwest américain et sans véritable avenir, décide de fuir les Etats-Unis pour tenter sa chance à Paris. Rien ne la prédestinait à faire carrière à l'Opéra et dans les plus grands cabarets de la ville, et pourtant, avec sa danse, elle révolutionne le milieu du spectacle parisien, applaudie par de nombreux spectateurs et saluée par la critique. Au gré des efforts et de tous les risques pour sa santé, Loïe Fuller tient à rendre son art toujours plus beau et maintenir sa réputation. Jusqu'à ce qu'Isadora Duncan, une jeune et belle prodige à la soif de gloire et de reconnaissance, menace de lui voler la vedette... 

Pour ce long-métrage de Stéphanie Di Giusto, ce n'est pas tant à l'intrigue, sans réelle surprise, qu'il faut accorder le plus d'intérêt, mais bien aux scènes de danse, au jeu des acteurs et à leurs dialogues.

Prenant une grande partie du temps sa place dans la grisaille - autant intriguante que déprimante - de villas de luxe en campagne parisienne, le film fait étalage de toute sa splendeur lors des scènes de danse de Loïs, magnifiquement interprétée par Soko. Des images en mouvements à couper le souffle, portées par un jeu de lumière implaccable. Une sorte de film dans le film, que l'on pourrait presque sortir de son contexte tant ces scènes là surclassent tout le reste.

Autre danseuse hors-paire, Lily-Rose Depp, la jeune ingénue et star montante actuelle du cinéma américain, signe une performance remarquable dans le rôle de la sensuelle Isadora Duncan. Depp parvient à eclipser, lors de ses quelques apparitions à l'éran, tout le reste du casting, à commencer par Soko, pourtant impeccable de bout en bout. Quant à Gaspard Ulliel, dans le costume du riche homme d'affaires névrosé et passionné de femmes, il hérite d'un rôle à la fois des plus mystérieux et boulerversant. Impossible de trouver meilleur acteur pour interpréter le personnage. Sa relation quelque peu complexe avec Loïs - Soko - rajoute son lot de piment à cette joli film, propre et sans fioriture.

Voir la bande-annonce : 

 

Pour les aficionados de cinéma francophone, rendez-vous à l'Alliance Française French Film Festival à Sydney du 7 au 30 mars, à Melbourne du 8 au 30 mars et à Brisbane du 16 mars au 9 avril 2017

Adrien Lévêque, (lepetitjournal.com/sydney), vendredi 17 Février 2017

Le Petit Journal Sydney
Publié le 16 février 2017, mis à jour le 17 février 2017

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