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CREER SON EMPLOI - Comment choisir ?

Écrit par Bertrand Fouquoire
Publié le 17 septembre 2012, mis à jour le 21 novembre 2012

 

Faire autre chose, travailler autrement en créant votre activité. Pourquoi pas !  Cette formule s'adapte bien à vos contraintes et il existe à Singapour de vraies opportunités. D'ailleurs, vous fourmillez d'idées. Oui, mais laquelle choisir ?  Petit tour d'horizon des sources d'inspiration qui pourraient vous inciter à vous lancer

Partir de vos compétences

Partir de son métier est ce qui paraît, a priori, le plus raisonnable. Vous connaissez bien le métier parce que vous l'avez pratiqué. Vous en connaissez les règles et les codes. Vous avez les compétences requises et savez ce qu'il faut faire pour démarrer. S'appuyer sur ses compétences permet, a priori, de partir en sécurité. De fait, le professionnalisme est, pour le créateur, un important facteur de réussite, et l'expérience du secteur vous a permis de créer un réseau de relations qui vous sera utile, à commencer par votre précédent employeur.

Encore faut-il prendre la mesure de ce qu'est la création et comment, en changeant d'environnement (se mettre à son compte, qui plus est à l'étranger), on modifie aussi profondément les conditions d'exercice de son métier. Partir de ce que l'on sait faire est logique mais ne devrait pas être automatique: le marché existe-t-il ? N'est-il pas trop encombré ? ?

Partir de ce que vous aimez

Partir de que vous aimez relève aussi d'une saine inspiration. La création est affaire d'engagement et d'énergie, et la passion agit comme un moteur survitaminé. Après des années d'engagement dans son métier, on peut être tenté de faire autre chose, de marier son activité professionnelle à des centres d'intérêt jusque là réservés à la sphère privée, ou bien de faire marcher la machine à rêves.

Prenez soin cependant de garder les yeux ouverts : le marché, comme la littérature, ne fait pas grand cas des bons sentiments. Il faudra s'attacher à traduire en espèces sonnantes et trébuchantes un engagement qui jusqu'alors s'était moqué des contingences d'argent.

Partir du marché

Partir du marché démontre beaucoup de pragmatisme et la capacité à saisir les opportunités. Ces opportunités sont d'ailleurs nombreuses à l'étranger. Précisément parce que c'est l'étranger. Il suffit de comparer le contexte de Singapour à la France, la Belgique, la Suisse ou le Canada, voire à d'autres pays dans lesquels vous avez été expatrié, pour faire émerger, par contraste, des idées de produits et services à mettre en ?uvre localement. Bonne pioche donc, à condition de ne pas oublier son tamis. Choisir d'ailleurs ce dernier à mailles larges pour sélectionner, parmi les idées, celles-là seules qui sont pertinentes.

Une étude approfondie du marché et des facteurs clés de réussite vous indiquera si le projet a du potentiel, et si vous avez vous même les compétences pour le faire prospérer.

Partir d'une idée nouvelle

Dans un marché encombré par les concurrents, partir d'une idée nouvelle est le moyen le plus sûr de se distinguer. Surtout si l'idée est bonne et qu'elle constitue une véritable innovation. Les success stories abondent de ces inventeurs de nouveaux produits ou services dont on se dit après coup : c'était tout bête, pourquoi n'y avais-je pas pensé? Mais les idées géniales ont aussi leur cimetière: celui des idées formidables qui n'ont pas trouvé leur marché, trop avant-gardistes ou trop éloignées du besoin.

N'est pas Steve Jobs qui veut, mais que seraient Apple et le monde si Steve Jobs ne s'était jamais lancé ?

Bertrand Fouquoire (www.lepetitjournal.com-Singapour) lundi 17 septembre 2012

Bertrand Fouquoire
Publié le 17 septembre 2012, mis à jour le 21 novembre 2012

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