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TENDINITES - Mieux vaut prévenir que guérir ! (publi-santé)

Écrit par Pacific Prime Assurance
Publié le 3 mai 2016, mis à jour le 9 février 2018

Dans nos sociétés actuelles, la multiplication des activités récréatives et sportives a entraîné une augmentation des tendinites. La tendinite est une lésion du tissu conjonctif qui attache le muscle à l’os et qui, trop sollicité ou mal mobilisé, finit par se dégrader et perdre son élasticité. Le terme tendinite est inapproprié dans la mesure où il exprime une notion d’inflammation du tissu alors qu’il ne s’agit que de lésion mécanique des fibres tendineuses par la répétition de mouvement. 

Les publics à risque
Elle touche en général une population de plus de 35 ans, de sportifs ou de travailleurs manuels. Les facteurs de risque sont propres à chacun. A discipline équivalente, certains sportifs seront plus vulnérables que d’autres. La résistance de nos tendons dépend de la qualité du collagène que notre organisme fabrique? mais également de la capacité de nos cellules à réparer les lésions. Le genre influence le type de lésion tendineuse ; les hommes ont plutôt des tendinites des membres inférieurs (genou) alors que les femmes souffrent davantage de lésions des épaules. 

Les anomalies anatomiques comme pieds plats ou creux, anomalie de l’articulation sacro-iliaque ou scoliose prédisposent à certaines lésions tendineuses, en raison des contraintes mécaniques qu’elles entraînent sur les tendons. Il faut se souvenir que certains médicaments peuvent être responsables de lésions tendineuses.

Comment fait-on le diagnostic ?
Cliniquement, les douleurs sur le trajet du tendon et à son point d’insertion sur l’os sont assez typique,s surtout si elles sont complétées par des douleurs lors de la mobilisation de l’articulation concernée. Cela peut entraîner un handicap dans la vie quotidienne (difficultés d’habillage, de coiffage). Ce diagnostic clinique peut être confirmé par des explorations complémentaires. Une simple échographie qui peut montrer une hypo-échogéneité, une augmentation du flux sanguin ou un amincissement du tendon. L’ IRM permet un diagnostic plus large et détermine l’extension des lésions aux muscles ou à l’os ou le cartilage dans le cas des traumatismes.

Comment traiter ?
En premier lieu par la rééducation : les mouvements effectués sous contrôle du kinésithérapeute, de manière lente et douce, stimulent la réparation des tissus. Ces exercices doivent respecter la douleur. Leur intensité et leur fréquence dépendent de la tolérance du patient. Cette rééducation doit être très progressive dans son intensité pour éviter d’aggraver les lésions. Les étirements diminuent la douleur, mais ils n’ont pas de fonction particulière dans la prévention, contrairement aux a-priori. Ils doivent être effectués sur des muscles chauds.

La tendinite ne relevant pas d’un phénomène inflammatoire, les anti-inflammatoires n’ont pas de place dans le traitement des tendinopathies ; ils sont simplement utilisés en cure courte pour diminuer la douleur. Le traitement local (crème ou gel) a souvent une bonne efficacité, sans les effets secondaires des anti-inflammatoires oraux. L’infiltration locale de corticoïdes peut aider dans le cadre aigu, compte tenu d’une douleur très invalidante, mais n’a pas de place dans le cadre d’une pathologie chronique car elle inhibe la fabrication du collagène et augmente le risque de rupture tendineuse.

Si après 6 mois d’une rééducation avec un traitement antalgique bien suivi la situation n’évolue pas, il est raisonnable de demander avis à un chirurgien orthopédique pour une éventuelle intervention chirurgicale. Si les lésions du tendon sont importantes et qu'une guérison ou réparation spontanée semble improbable, l'intervention sera envisagée. Les procédures sont souvent peu invasives (réparation sur arthroscopie) mais leur succès est difficile à prévoir et dépend de facteurs multiples.

Le mieux est donc de prévenir les lésions
Il existe des règles simples pour maintenir à distances les tendinites : la première étant de commencer chaque session de sport doucement et de prendre le temps de bien s’échauffer. Un tendon froid étant plus fragile, augmenter graduellement les efforts est un bon moyen de se protéger des blessures. Il convient également de s’hydrater, avant, pendant et après le sport. Les boissons sucrées, salées, vitaminées, protéinées n’ont aucun intérêt ; elles pourraient même, selon certaines études, favoriser les tendinites. Il faut boire de l’eau et éviter les excitants comme le thé et le café.
L’usage de bon matériel permet d’éviter certaines contraintes ; par exemple, il ne faut pas oublier de changer régulièrement de paires de baskets, puisqu'une paire neuve amortit mieux les chocs et peut éviter une tendinite du tendon d’Achille. Finalement, il faut toujours apprendre le bon geste. Attention, car faire du sport en regardant un écran ou une application entraîne en général de mauvaises postures et des contraintes mécaniques engendrant les tendinites.

Docteur Valérie Donval pour lepetitjournal.com/shanghai mercredi 4 mai 2016

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Publié le 3 mai 2016, mis à jour le 9 février 2018

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