Dans un contexte de tensions militaires croissantes, des navires américains et sud-coréens ont commencé lundi un grand exercice maritime combiné autour de la péninsule coréenne.
La Septième Flotte a déclaré que cet exercice conjoint était organisé par la Force Aérienne de la République de Corée, la 7ème Force Aérienne des États-Unis et la huitième armée américaine, aux côtés des marines nationales des deux pays.
Dans le cadre de l'exercice, les alliés doivent effectuer un exercice d'opérations spéciales de contre-poids du mardi au vendredi dans les eaux des côtes Est et Ouest pour renforcer la communication et le partenariat dans la zone d'opérations de la Septième Flotte.
Jang Wook, porte-parole de la marine sud-coréenne, a déclaré aux journalistes que les exercices avaient lieu pour mieux se préparer aux provocations nord-coréennes et afin de renforcer la capacité des alliés à mener des opérations conjointes:
L'exercice fournira un engagement visible et coordonné de l'alliance entre la Corée du Sud et les Etats-Unis.
Les responsables militaires sur place ont déclaré que la Corée du Sud et les États-Unis avaient intensifié leurs opérations de reconnaissance en vue de toute provocation par le Nord lors des exercices.
Selon des sources, les États-Unis auraient déployé un système de radar d'attaque de cible de surveillance conjointe E-8C pour surveiller de près les activités militaires du Nord près de la frontière.
Pyongyang a dénoncé les exercices militaires de Séoul et Washington comme une préparation à une invasion et a répétitivement menacé de riposter.
L'exercice combiné se déroule dans le cadre d'une tension accrue sur l'éventualité d'une provocation à grande échelle, comme le lancement d'un missile balistique intercontinental (ICBM).
Le régime de Kim Jong-un a célébré la semaine dernière la création du parti au pouvoir, le Parti des travailleurs de Corée, sans faire aucune provocation. Les chefs d'état-major interarmées sud-coréens ont déclaré qu'ils surveillaient continuellement les développements dans le Nord, car le régime pourrait à tout moment provoquer une attaque à grande échelle.
Des sources ont précédemment fait état de mouvements constants de personnel et d'équipement dans les installations de missiles de la Corée du Nord.
Les législateurs russes, qui ont visité Pyongyang plus tôt ce mois-ci, ont déclaré le 7 octobre que le régime de Kim prévoyait de tester un missile plus puissant capable de frapper la côte ouest des Etats-Unis.
Certains observateurs ont évoqué la possibilité pour le Nord de procéder à un essai de bombe hydrogène dans l'océan Pacifique. Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong-ho, a confirmé cette éventualité aux journalistes lors de sa visite à l'Assemblée Générale des Nations Unies le mois dernier.
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