Dans le cadre d'une action antiterroriste préventive avant les Jeux Olympiques de PyeongChang en février, la Corée du Sud a renforcé sa politique sur l'immigration et a expulsé 17 étrangers.
Selon le Service de l'immigration coréen, les expulsés étaient originaires de cinq pays d'Asie du Sud-Est et d'Asie centrale.
Ils étaient soit des membres de groupes terroristes internationaux spécifiés dans la loi antiterroriste du pays, soit ceux figurant sur une liste de personnes recherchées par un réseau d'agences de renseignement. Des informations détaillées à leur sujet n'étaient pas disponibles.
"Nous avons expulsé 17 étrangers qui pourraient potentiellement constituer une menace terroriste pour les Jeux Olympiques", a déclaré un responsable de l'immigration. "Cela a été possible grâce à la coopération étroite et au partage de renseignements des agences d'espionnage dans 50 pays."
Le responsable a également insisté sur le fait que le gouvernement n'épargnerait aucun effort pour faire un succès des Jeux Olympiques.
"Nous devons être très minutieux dans la lutte antiterroriste alors que les athlètes et les gens du monde entier viennent aux Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang", a-t-il déclaré.
"Nous n'excluons pas la possibilité que des terroristes étrangers puissent entrer dans le pays en prétendant être des voyageurs olympiques ou des travailleurs engagés dans des entreprises coréennes, nous devons donc être vigilants avant et pendant les Jeux Olympiques."
Le gouvernement a déclaré qu'il collectait des renseignements terroristes avec 50 pays. Certains pays devraient aussi envoyer des agents secrets pour protéger leurs athlètes et leur personnel pendant les Jeux Olympiques.
Pour sa part, la Corée du Sud a mené des exercices antiterroristes avec des centaines de policiers armés et de pompiers dans et autour des sites olympiques de PyeongChang et de Gangneung. Pendant les Jeux, environ 5,000 membres des forces armées assureront la garde des sites 24 heures sur 24.
L'annuaire 
