Des chiffres toujours aussi contrastés entre le nord et le sud du Brésil. Si les morts violentes (homicides, accidents, suicides...) de jeunes entre 15 et 24 ans ont largement baissé dans la partie sud du pays entre 2005 et 2015 tandis qu'elles ont fait le chemin inverse dans la partie nord, selon l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE), cité par Agência Brasil.
Dans le Sud, la plus grande chute a été dans l'Etat de Rio de Janeiro (-37,5% pour les hommes, -40,8% pour les femmes). Baisse également dans l'Etat de São Paulo (-33,1 pour les hommes, -32,7 pour les femmes). A l'opposé, les chiffres sont effrayants : +179,4% dans le Sergipe, +171,4% de morts violentes de jeunes femmes dans l'Amazonas.
Les auteurs de l'étude expliquent notamment que les accidents de la route ont tendance à nettement diminuer dans le sud du Brésil grâce à la lei seca ou encore que l'urbanisation galopante du Nord provoque une hausse des accidents et des homicides. Une autre étude de l'IBGE, citée cette fois par la Folha de S.Paulo, est toutefois plus optimiste, le Brésil recensant son plus faible taux de mortalité infantile en 41 ans avec 2,5% de nourrissons (moins d'un an) décédés en 2015, soit 31.160 grâce notamment à un meilleur système de santé et un âge de conception plus élevé.
CC (www.lepetitjournal.com - Brésil) vendredi 25 novembre 2016