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DOCUMENTAIRE - "Mais uma taça ?" ou la route des vins brésiliens

Écrit par Lepetitjournal Sao Paulo
Publié le 31 août 2014, mis à jour le 1 septembre 2014

Jules Gaubert-Turpin est depuis le mois d'avril au Brésil. Le projet de ce jeune bordelais : réaliser un documentaire sur le vin brésilien. Seul, il va parcourir différentes villes pour découvrir et faire connaître cette richesse encore méconnue de tous. Lepetitjournal.com l'a contacté à Bento Gonçalves (Rio Grande do Sul) pour en savoir plus sur cette initiative étonnante.

Amoureux des produits du terroir, passionné de vin, Jules Gaubert-Turpin est ce que l'on peut qualifier de "bon vivant". Ce jeune français est depuis quelques semaines sur les routes du Brésil pour faire connaître le vin local, aussi bien aux autochtones qu'aux Européens, à travers un documentaire baptisé Mais uma taça ? ("Un verre de plus ?"). Actuellement, il est à Bento Gonçalves qui est le "spot des vins brésiliens", comme il le souligne.

L'idée de ce projet, il la doit à sa passion des produits locaux et son envie de découvrir et de vivre dans un pays étranger. Ce documentaire est donc le fruit d'une mûre réflexion "sur un produit émergent au Brésil : le vin".  Amusé, il explique : "On parle souvent des vins chiliens, argentins, pourtant le Brésil commence à se faire une place, ses exportations de vins sont en train d'exploser. Au premier semestre 2014, l'exportation a augmenté de 280% ! Et je tiens aussi à rappeler que trois bouteilles brésiliennes sont classées parmi les 100 meilleures du monde".

Pour mener à bien son ambitieuse initiative, Jules Gaubert-Turpin a déjà tracé la route de son périple : Serra Gaúcha, Campanha, Serra do Sudeste,  Santa Catarina et Bahia. Le choix de ces régions n'est pas dû au hasard comme il commente : "Chacune d'entre elles, c'est une technique de production de vin. Par exemple à Bahia, il y a des vignes assez improbables, elles sont à 1.200 mètres d'altitude, dans des conditions particulières : un climat tropical !". Même si le Bordelais entreprend ce voyage seul, dont des trajets en vélo entre les domaines d'une même région, il peut compter sur l'aide d'Andréa Postiga, une journaliste et avocate brésilienne, qui le conseille et l'aide à prendre contact avec les viticulteurs.

Des projets à la pelle
Les projets sur le vin, Jules Gaubert-Turpin n'en est pas à son premier. Avant de partir au Brésil, il a créé avec Adrien Grant Smith Bianchi une carte routière des vins français, La carte des vins s'il vous plaît !, qui conjugue à la fois les bons vins de chaque région et des informations techniques.  Le guide sera publié dès l'année prochaine par les éditions Hachette. "Mon rêve est de travailler dans ce domaine, les produits locaux de chaque pays. Je n'ai pas de formation en ?nologie, mais j'ai cette passion, j'apprends par moi-même", explique le jeune homme. En France, il a monté une entreprise de graphisme, "Atelier Plum.", qui travaille justement sur les produits du terroir.

Un projet, des envies, de la passion : la recette optimale pour aller au bout de ses ambitions. Jules Gaubert-Turpin espère que son documentaire sera prêt pour le mois de février. Quant à la diffusion de celui-ci, il a déjà quelques pistes et idées. En attendant, il est possible de consulter la vidéo de présentation et la page Facebook de Mais uma taça ?. Pour les plus généreux, il est aussi possible de faire une donation pour encourager cette initiative. Santé !

Margot GALLOT (www.lepetitjournal.com - Brésil) lundi 1er septembre 2014

- Suivre Jules Gaubert-Turpin sur Twitter

- Liker la page Facebook Mais uma taça ?

- Faire un don pour la réalisation du documentaire 

lepetitjournal.com sao paulo
Publié le 31 août 2014, mis à jour le 1 septembre 2014

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