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LEGISLATIVES - Joël Doglioni, candidat du parti Radical

Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 23 mai 2012, mis à jour le 5 janvier 2018

Lepetitjournal.com de Santiago continue ses rencontres avec les candidats aux prochaines législatives. Cinquième visite d'un candidat député; Joël Doglioni, candidat du Parti Radical dans la circonscription Amérique Latine ? Caraïbes, était mercredi et jeudi dernier à Santiago

Quel est votre parcours et votre implication auprès des Français de l'étranger?
J'ai commencé par effectuer à la fin des années 70 des missions dans des pays difficiles comme l'Irak, l'Arabie Saoudite, l'Algérie et la Colombie. J'ai appris notamment à gérer la sécurité des personnels expatriés et de leurs familles et à organiser tous les aspects de leur vie quotidienne. M'occuper de mes compatriotes m'est devenu naturel. Arrivé en Amérique latine, j'ai créé une entreprise au Chili (1974-1986) et je me suis installé à Bogota en Colombie où je réside depuis 1982. J'y ai fondé ma famille et développé d'autres entreprises. Elu à l'AFE (Assemblée  des Français de l'étranger) pour la zone andine depuis près de 10 ans, je consacre une bonne partie de mon temps à résoudre les problèmes de mes compatriotes. J'ai résolu des centaines de dossiers mais je veux aller plus loin, être plus efficace. Gaulliste de toujours, j'ai milité en son temps pour Jacques Chirac. Expatrié comme les 100.000 Français qui vivent dans l'un des 33 pays de cette zone, je paie mes impôts depuis 30 ans sur ce continent. Cela me donne une vraie légitimité pour être un député de proximité non seulement géographiquement mais aussi culturellement. Investi au Centre droit par le Parti Radical de Jean-Louis Borloo, ancien ministre d'Etat, je travaille au sein d'un parti influent dans la vie politique française.

Quelles sont, selon vous les préoccupations des Français de l'Etranger?
Les Français d'Amérique latine ont un profond besoin de reconnaissance de l'Etat et de la République. Ils se préoccupent du sort de la France, de son avenir. Je trouve cela enthousiasmant.
Il faut donner à nos compatriotes du Chili les moyens de vivre leurs vies de citoyens Français, en conservant les avantages acquis et en innovant dans des domaines où l'Etat n'est pas le mieux placé pour trouver des solutions. Mon travail me met en contact avec d'autres communautés en Colombie et je constate la force du réseau français. Mais ce n'est pas suffisant, notamment la question de l'emploi des jeunes est essentielle. Je souhaiterais instaurer une forme de parrainage de jeunes entrant dans la vie active, par des groupes français installés en Amérique latine ce qui leur permettrait de démarrer leur vie professionnelle dans de bonnes conditions.

Quels sont les dossiers que vous souhaitez mettre en avant et défendre lors de cette campagne ?
Immédiatement, je veux travailler sur la question de la délivrance des passeports pour qu'ils puissent être obtenus sans déplacement dans la capitale. Mes priorités sont la protection et l'aide sociales, en particulier l'entraide envers nos anciens et les personnes fragilisées par la crise; l'accès à l'enseignement français pour tous, par la poursuite de la gratuité ou par le développement des bourses; le développement des PME et des entreprises individuelles dans l'environnement Amérique latine-Caraïbes; le renforcement des actions pour l'emploi dans les pays d'accueil et pour la formation professionnelle; la promotion de projets écologiques visant le développement durable et la conservation du patrimoine naturel et de la biodiversité. Enfin, sur la fiscalité, j'ai déjà eu l'occasion de dire publiquement que je m'opposerai à toute velléité de créer un impôt nouveau pouvant à terme viser les Français de ma circonscription. Vos lecteurs pourront prendre connaissance des 12 mesures concrètes qui sont mon engagement pour les 5 ans à venir en allant sur mon site.

Comment pensez-vous gérer votre temps pour l'ensemble de la circonscription Amérique Latine-Caraïbes?
Mon rôle sera de partager mon temps entre d'une part ma mission de législateur et de contrôle de l'action du gouvernement, qui est importante pour redresser la situation de la France et pour défendre les intérêts de mes compatriotes et d'autre part ma présence sur le terrain. J'irai régulièrement à la rencontre de nos communautés françaises à travers leurs associations, j'irai vers les responsables de nos entreprises, je visiterai nos écoles et nos alliances, nos postes diplomatiques et consulaires. Député, je ferai des permanences régulières et j'aurai une personne relais dans chaque pays. Je m'appuierai sur mes collègues conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger qui ont une bonne expérience, Marie-Christine Haritçalde à Santiago en particulier. Je dialoguerai sans exclusive avec tous les élus, quelle que soit leur sensibilité. J'envisage de partager mon temps entre Paris et l'Amérique latine, mais dès qu'il y a un dossier à traiter dans un pays, je pourrais m'y installer, un mois s'il le faut.

Recueilli par Sophie Rouchon (www.lepetitjournal.com Santiago) Mercredi 23 mai 2012

joeldoglioni@colomsat.net.co ?et  www.joeldoglioni2012.la.

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Publié le 23 mai 2012, mis à jour le 5 janvier 2018

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