Mardi 28 mars, la finale de la chanson française clôturait la "Semaine de la Francophonie", au lycée-Alliance française de Santiago. Une soirée sans fausse note !
Christian Guyomard, proviseur du lycée, auprès des deux gagnantes du concours et de son jeune stagiaire, Rémi Amy. (Photo : Marilou Marcel)
Mardi soir la "Semaine de la Francophonie", qui a duréen réalité13 jours, s'achevait en musique avec la finale de la chanson française au Lycée français de Santiago. Ils nous ont étonné, ces filles et ces garçons, 11 en tout, sélectionnés dans des lycées de tout le Chili et pas tous francophones, se risquant sur scène àchanter des chansons exigeantes comme Du courage de La Grande Sophie ou encore le très drôle Maudits Français de la Québécoise Linda Lemay.
Graines de star
Dans la catégorie "lycée chilien,", c'est Catalina Fritis de Santiago qui très élégante en veste queue de pie et chapeau blanc sur ses longs cheveux roux a interprétéavec une forte présence Le plus beau du quartier de Carla Bruni. Coté, lycée bilingue, c'est la brune Martine Flores, qui a empochéle premier prix en entonnant l'émouvant Hymne de nos campagnes de Tryo. L'excellente élève du lycée hôte de la soirée -ses fans étaient nombreux- prend des cours de chant et envisage, pourquoi pas, une carrière artistique. Les cinq meilleurs chanteurs ont gagnéun voyage en France, de quoi peaufiner leur répertoire in situ !
La sélection de titres imposés aux candidats, ne donnait pas dans la facilité;compliquéd'être En apesanteur (bravo Daniel Osvaldo, sur la chanson de Calogero) avec une seule répétition dans l'après-midi et seulement trois jours pour apprendre les paroles des chansons. Les sélections régionales avaient en effet lieu jeudi dernier. Tout est ensuite allétrès vite.
Sophie ROUCHON. (LPJ) 30 mars 2006
Côtécoulisses, un jeune stagiaire français
Cette soirée a étéun vrai baptême du feu pour Rémi Amy, le tout jeune stagiaire d'HEC arrivéau Chili depuis un mois. Mardi soir représentait la première réalisation concrète de son stage au lycée français de Santiago : "J'ai travaillé avec l'équipe du lycée, sur la logistique, auprès des musiciens et des candidats, pour la communication, pour la coordination des délibérations du jury? Le tout avec des Français et des Chiliens et c'est cette bi-culture que j'apprécie dans mon stage. Je constate déjà des styles différents : les Chiliens font beaucoup de trucs au dernier moment sans s'en faire. Làoùdes Français seraient déjàpaniqués. Je m'habitue, j'apprends", explique Rémi, lui-même franco-syrien. Il a choisi l'option "Management art et culture"pour sa spécialisation. Nul doute qu'il va avoir de quoi se faire la main pendant ses six mois àSantiago avec, entre autres, l'organisation des 50 ans du lycée. (LPJ ? 30 mars 2006)
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