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BOB SINCLAR- "Je suis là pour faire danser les gens "

Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 14 mars 2011, mis à jour le 14 novembre 2012

En concert à l'espace Riesco vendredi soir, Bob Sinclar le DJ français mondialement connu a accepté de répondre aux questions de lepetitjournal.com, une heure avant d'entrer en scène, aux alentours de minuit

Souriant et détendu, Bob Sinclar a accepté de rencontrer lepetitjournal.com une petite heure avant de monter sur scène. A quarante ans, il en parait 10 de moins.  « Ca va être chaud ce soir ! » nous lance t-il en descendant une boisson énergétique au bar de l'hôtel Sheraton où nous avions rendez-vous. Fort d'un succès international, le DJ n'est jamais lassé de faire de la musique  : "Ce n'est jamais la même chose, chaque soir réserve des surprises". Bavard, il nous parle avec emphase de sa passion et de sa vie qui bat au rythme de la musique. Interview exclusive avec un DJ qui veut faire bouger son public.

Pouvez- vous nous expliquer ce qui vous a mené à la musique ?

Bob Sinclar : J'ai vraiment copié ma passion. Je me suis inspiré de mes idoles aux USA, des DJs américains en passant par le hip-hop. Au début, j'achetais des vinyles, j'ai commencé à mixer et à faire quelques soirées à Paris. Fin des années 80, je me suis acheté un sampler. Ca a changé ma vie ! Le sampler, ca sert à recycler des sons de vieux disques. J'ai aussi crée un label de production avec DJ Yellow. Quand j'ai commencé, le milieu n'existait pas, il n'y avait pas de débouchés pour être DJ ! Avec ce label, j'ai commencé à produire des disques et je me suis rendu compte qu'il y avait une vraie demande pour jouer. Je me suis dit « Si c'est comme ça, pourquoi pas ne pas essayer de vivre ma passion ».

Décrivez-vous musicalement
Je fais de la dance-music. Je suis là pour faire danser les gens.

Avec un rythme tant soutenu, comment faites vous pour ne pas être fatigué ?
Là, mon rêve ce serait de passer trois mois sur la plage à ne rien faire à part jouer au tennis (rire). Je fais environ 100 dates par an, environ 4 ou 5 en France, surtout en été. Je ne bois pas d'alcool, je ne fume pas, je n'ai jamais pris de drogue. L'énergie que j'ai vient de la musique. Dès qu'il y a des gens, je suis en sang !

Vous avez récemment sorti l'album « Made in Jamaica » qui est une reprise de tous vos plus grands tubes au rythme reggae. Qu'est ce qui vous a poussé à faire du reggae ?

Cet album, c'est un Best Of à part. Au départ, je n'étais pas fan de reggae mais j'ai appris à aimer. J'ai enregistré Gary Pine (cf : chanteur jamaïcain) à New-York et puis il m'a invité en Jamaïque. Là bas, j'ai enregistré plusieurs jamaïcains à Kingston et c'est comme ça que j'ai eu envie de faire du reggae.

Pour votre dernier single, vous avez fait un duo avec Sean Paul. Envie de faire quelque chose de particulier après ça ?

Sean Paul c'est vraiment un artiste que j'avais envie d'enregistrer. Avec lui, j'ai fermé la porte Jamaïque. Maintenant, j'ai envie d'un nouveau son, de trouver un autre style. Pour mon prochain single, j'ai fait un duo avec Raffaella Cara, une diva italienne. J'ai réenregistré sa voix et j'ai retravaillé avec elle.

Vous êtes venus au Chili dans quel cadre ?

Je fais une grande tournée dans les Amérique. J'ai commencé par New-York, Los Angeles, Las Vegas puis Sao Paulo. On a fait 6 ou 7 dates pendant le Carnaval. Hier (vendredi), j'ai joué à Lima et demain je serai en Equateur. Et lundi, je suis à Milan pour tourner mon nouveau clip !

Un souvenir particulier ?

A chaque fois que je joue, c'est un souvenir incroyable ! Hier par exemple, c'était ma première fois au Pérou. Les gens étaient en folie et c'est souvent ce qui se passe quand je mixe devant des gens qui sont  des « novices » de ma musique. J'aime jouer dans des endroits où je ne suis pas très connu. Par exemple, j'ai déjà joué en Syrie et en juin dernier j'ai fait une tournée en Inde.

Et quels sont vos projets ?

Mon nouvel album sort en 2011. Et puis en octobre prochain, j'ouvre mon club à Miami « L'Amnésia ». Ca va être un truc énorme, le plus grand club de Miami. L'idée c'est de faire un clubbing à 20 dollars pour tout le monde. Alors, je vous attends !

Propos recueillis par Laure Gouton (www.lepetitjournal.com Santiago) lundi 14 mars

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Publié le 14 mars 2011, mis à jour le 14 novembre 2012

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