La présidente chilienne a assisté, lundi 26 septembre, à la signature de l'accord de paix historique entre le gouvernement colombien et les FARC en soulignant le rôle qu'aura son pays lors de cette période de transition.
Peu avant la cérémonie de signature de l'accord de paix entre le gouvernement de Juan Manuel Santos et les Force révolutionnaires de Colombie (FARC), Michelle Bachelet a insisté sur l'importance de cet événement et sur le rôle de son pays dans la gestion post-conflit.
« Le Chili a accompagné ce processus pendant plus de 4 ans : il a observé les avancées, les reculs, et a joué un rôle très actif, qui a permis la signature de la fin du conflit à Cuba il y a peu, et celle de l'Accord de Paix aujourd'hui à Carthagène des Indes », a déclaré la présidente socialiste.
Elle a ensuite spécifié que son pays soutiendra la transition vers la paix qu'entame actuellement la Colombie et la nouvelle mission qu'il aura dans la recherche d'un accord avec l'Armée de Libération Nationale (ELN). « Le Chili maintiendra 75 fonctionnaires, de l'armée et de la police, dans les zones de vérification et se portera garant des négociations avec l'ELN », a-t-elle précisé. « Nous savons que la paix est toujours préférable à la guerre, et c'est pour cela que nous continuerons à accompagner la Colombie ».
Pdta. Bachelet enfatiza: "las generaciones futuras quieren que haya paz. Reconciliación no es sinónimo de olvido" #AcuerdoDePaz #LaFeliSídad pic.twitter.com/xqQWDNcUK3
? Prensa Presidencia (@presidencia_cl) 26 septembre 2016
Interrogée sur l'expérience du Chili après le régime militaire d'Augusto Pinochet et sur la manière dont la transition chilienne pourrait être utile pour le peuple colombien, Michelle Bachelet a rappelé que « il est important de savoir la réconciliation n'est pas synonyme d'oubli. Au contraire, pour que ce type de choses ne se répètent jamais, la mémoire est fondamentale ».
La Rédaction (lepetitjournal.com/santiago) - Lundi 26 septembre 2016
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