Le gouvernement chilien a remis, vendredi 10 février, l'instrument de ratification de l'accord de Paris sur le climat au secrétaire général des Nations Unies.
L'accord a été adopté par 195 pays lors de la Conférence mondiale sur le changement climatique (COP 21) qui s'est déroulée à Paris en décembre 2015.
Il fixe pour objectif de contenir la hausse de la température moyenne de la planète sous le seuil des 2°C d'ici 2100 par rapport aux niveaux préindustriels. Il oblige les pays signataires à maîtriser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et à s'engager dans une transition énergétique vers des sources plus propres comme le solaire ou l'éolien.
Lors du processus de négociation de cet accord historique, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères chilien, « le Chili a participé de manière active et volontariste, en influant sur la reconnaissance de thèmes importants pour [ses] intérêts comme l'adaptation au changement climatique, le lien entre la préservation des océans et l'atténuation de l'impact de ce phénomène ».
« Comme nous l'avons vu dans le cadre de l'urgence causée par les incendies de forêt, le Chili est l'un des pays les plus vulnérables et affectés par le changement climatique, a souligné le chef de la diplomatique chilienne Heraldo Muñoz. Cet accord nous permettra de compter sur un cadre légal afin de réaliser les changements requis pour un développement faible en émissions ».
Avec la ratification de l'accord de Paris, saluée par l'ambassade de France au Chili, Santiago s'engage donc à mettre en place des politiques en matière de changement climatique et à avancer vers l'accomplissement des objectifs de développement soutenable.
Francia felicita a Chile por la ratificación del #AcuerdodeParís. @GobiernodeChile @Minrel_Chile @francediplo_ES https://t.co/nDO6UASZhk
? La France au Chili (@ambafrancecl) 11 février 2017
Le pays andin s'est notamment engagé à réduire de 30% ses émissions de GES d'ici 2030 et à reboiser 100.000 hectares de forêts primaires. Le gouvernement de Michelle Bachelet entreprend également d'augmenter la part de l'approvisionnement électrique provenant de sources renouvelables de 10% à 20% d'ici 2025.
Alexandre Hamon (lepetitjournal.com/santiago) - Lundi 13 février 2017