Une récente étude de l’OCDE montre que l’Italie arrive dernière du classement du G7 en terme de qualification IT, management, marketing, communication, comptabilité, … derrière les autres pays développés.
Ainsi environ un Italien âgé de 15 à 29 ans ne suit pas d’étude, de formation ou n’est pas employé; et seuls 20% des Italiens âgés de 25 à 34 ans ont une éducation universitaire - la moyenne pour l’OCDE étant de 30%. Par ailleurs, les diplômés italiens auraient, selon cette étude, l’une des moyennes les plus faibles en ce qui concerne le score de lecture et de mathématique.
L’OCDE affirme que 40% de la population adulte italienne, soit 13 millions de personnes, montrait des scores faibles en lecture et mathématique - se classant ainsi 26ème sur 29.
Le rapport explique le phénomène de cercle vicieux suivant : les managers ne demandent pas de qualifications plus élevées à leurs employés, donc ceux-ci n’investissent pas dans leur formation. Ceux qui le font néanmoins ne seront pas amener à s’en servir : 18% des travailleurs italiens sont sur-qualifiés pour leur tache, et 35% travaillent dans un domaine autre que celui de leurs études.
L’Italie est aussi empêchée par la bureaucratie et le niveau élevé de taxes, qui freinent la compétitivité. Les entreprises familiales et PME qui constituent la majorité des sociétés en Italie, n’ont malheureusement pas la capacité d’innover, d’après l’OCDE, car l’ancienneté compte souvent bien plus que la performance.
La conclusion de l’OCDE est sans appel : “Italy is struggling more than other advanced economies to make the transition towards a thriving and dynamic skills-based society.”
Pour ne pas terminer sur une note négative, la même étude a également démontré que les travailleurs italiens obtenaient de bons score sur la rapidité d’apprentissage, et la capacité à résoudre des problèmes de façon créative, suggérant qu’une bonne formation pourrait réellement faire la différence.
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