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EXPATRIATION – Trois jeunes Français font étape au Brésil lors de leur tour du monde des entrepreneurs

Écrit par Lepetitjournal Rio de Janeiro
Publié le 9 mars 2014, mis à jour le 10 mars 2014

Thomas Nanterme, Brice de Matharel et Alexandre Pini, trois jeunes diplômés d'écoles de commerces, ont décidé, à travers deux projets différents, d'aller à la rencontre des Français qui ont tenté leur chance à l'étranger. Ils font en ce moment étape au Brésil.

L'herbe est-elle plus verte ailleurs ? C'est la question que se sont posés trois jeunes Français, fraîchement diplômés d'écoles de commerce. Thomas Nanterme et Brice de Matharel ont étudié à Audencia Nantes tandis qu'Alexandre Pini vient de l'Institut catholiques d'arts et métiers (Icam) de Vannes (Morbihan). Lepetitjournal.com les a rencontrés alors que leurs tours du monde respectifs faisaient étape au Brésil.

Thomas Nanterme et Brice de Matharel ont fondé le "W Project", se lançant, il y un an, dans un tour du monde des entrepreneurs. Après un passage par São Paulo, ils ont décidé de clore leur voyage dans la "Cidade Maravilhosa". Tous deux diplômés d'un master en entrepreneuriat, leur idée était d'aller à la  rencontre de ces entrepreneurs français qui ont misé sur l'international. De fait, ils ont sélectionné dix pays sur quatre continents "en croisant nos expériences, nos envies et nos compétences", expliquent-ils. Un des objectifs du W Project est de mettre en relation les divers acteurs, de faciliter les connexions entre les personnes à l'étranger et les futurs entrepreneurs désireux de tenter l'expérience.

Le Brésil, étape obligée
Pour sa part, Alexandre Pini, jeune ingénieur, est tout juste arrivé au Brésil après un long séjour en Australie afin de découvrir de nouvelles idées de business et de vivre en immersion totale dans chaque pays où il pose son sac à dos : c'est le "B.I. on the road". Le Français mûrit ce tour du monde depuis 1 an et demi. Un stage à Singapour a eu l'effet d'un déclic et a nourri son envie de vivre une autre expérience à l'étranger, cette fois-ci plus longue. Au programme de son périple : quatre destinations où il passe à chaque fois plusieurs mois pour vivre en immersion totale. Depuis qu'il a quitté la France, en octobre dernier, il a fait de nombreuses rencontres qui débouchent constamment sur d'autres. Chaque personne rencontrée lui donnant des contacts qui lui en donnent d'autres à la façon d'un cercle relationnel vertueux.

Dans les deux cas, le Brésil était une étape obligée. Brice de Matharel et Thomas Nanterme ont choisi de venir ici car la sixième économie mondiale est un marché en plein boom et porteuse de nombreuses opportunités. Tout juste arrivés, ils ont ressenti un fort dynamisme. "En passant plusieurs semaines ici, on s'aperçoit qu'il y a une vraie énergie ainsi qu'une envie de croquer la vie", indiquent-ils.  Pour ces mêmes facteurs économiques, Alexandre Pini a choisi le Brésil pour sa deuxième halte. Après son passage à Rio, il vivra son expérience d'immersion totale à São Paulo avant de s'envoler pour les Etats-Unis.

"Des entrepreneurs optimistes"
Au Brésil comme ailleurs, les belles histoires sont nombreuses. "On a rencontré des gens optimistes qui ont eu envie à un moment de leur vie de tenter leur chance", affirment les deux fondateurs du W Project. Alexandre Pini, de son côté, nous confie qu'il est toujours accueilli avec beaucoup de sympathie, que les personnes qu'il a rencontré sont toujours ravies de donner des conseils et de partager leur expérience.

"On souhaitait montrer que les gens qui habitent à l'étranger n'étaient pas que ou pas du tout des expatriés fiscaux, on a rencontré de nombreuses personnes qui sont tombées amoureuses de la culture du pays", soulignent Brice de Matharel et Thomas Nanterme. Il y a pour eux une forte corrélation entre la passion pour un endroit et l'envie d'aller plus loin en y implantant sa structure. Ces expatriations contribuent d'autre part au rayonnement de la France, en véhiculant une image positive, loin du cliché qui voudrait toujours allier expatriation et évasion fiscale. Connaître le terrain est une des conditions sine qua none à la réussite d'un projet d'internationalisation, c'est ce besoin-là qui a animé Alexandre Pini qui, après avoir passé plusieurs mois en Australie, pourrait désormais envisager de s'y établir fort d'une connaissance fine du marché mais aussi des moeurs. A moins que le Brésil ne lui fasse changer d'avis.

Neïth ASSOGBAVI (www.lepetitjournal.com - Brésil) lundi 10 mars 2014

- Lire notre présentation du "W Project"

- Voir le site de "B.I. on the road"

lepetitjournal.com Rio
Publié le 9 mars 2014, mis à jour le 10 mars 2014

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