Les coffres publics sont vides, la corruption exaspère la population et la violence fait rage, mais aucun des ces fléaux n'empêchera Rio de se trémousser au rythme de la samba : que le carnaval commence !
Les festivités, qui attireront plus d'un million de touristes, arrivent à point nommé, six mois après les jeux Olympiques qui s'apparentent à un lointain souvenir, tant les Cariocas (nom donné aux habitants de Rio) ont été touchés par le marasme des crises à répétition.
Le coup d'envoi officiel sera donné vendredi, avec la remise symbolique des clés de la ville au Roi Momo, monarque obèse et jovial symbolisant la folie d'une des plus grandes fêtes populaires de la planète.
Premier couac : le nouveau maire, Marcello Crivella, est absent. Élu en octobre, ce pasteur évangélique goûtant peu l'exubérance charnelle du carnaval sera remplacé lors de cette cérémonie haute en couleur par son premier adjoint. Lire la suite sur notre édition internationale ...
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