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THE HOUSE THAT NEVER DIES – La maison sortie tout droit d’un film d’horreur

Écrit par Lepetitjournal Pékin
Publié le 16 août 2016, mis à jour le 10 août 2016

 

 

Histoires à dormir debout ou pas , la maison que beaucoup de touristes appellent "The House that never dies" est située au numéro 81 sur la rue de Chaoyangmen à Pékin.

Cette maison hantée attire aujourd'hui de nombreux touristes du monde entier mais aussi des adolescents et curieux chinois qui viennent y faire un tour pour s'amuser. Un film d'horreur chinois est même sorti en 2014 s'inspirant de cette vieille bâtisse abandonnée. Depuis l'endroit fait partie des lieux insolites à visiter à Pékin et il est maintenant tout à fait possible d'y faire un tour ! Partant pour une petite frayeur ? 

 

Le manoir Chaonei No.81 est en fait une maison à 3 étages, de style baroque français construit aux environs de 1920, avec une façade de briques ornées de grandes fenêtres et d'un toit à la parisienne aux fenêtres mansardées.

Pour l'histoire, la légende dit que la maison devint hantée à la fin de la Révolution Chinoise en 1949, quand la femme d'un officier s'est donnée la mort dans une des chambres? C'est donc son esprit qui hanterait la maison ! 

D'autres versions de cette histoire racontent que la maison fut construite par un ingénieur des chemins de fer et cartographe français !

Ce français, G.Bouillard était venu travailler pour la cour des Qing en tant qu'ingénieur ferroviaire. Lorsqu'il mourut en 1930, sa veuve devint héritière de la propriété. Après 1946, la femme du français, Zhu Derong est obligée de louer le rez de chaussée du bâtiment au couvent des Augustines. C'est alors que la maison devient l'église de Chaonei.  En 1948, elle vend la maison à un prêtre lazariste irlandais mais elle conserve un droit d'habitation, et demande en échange aux prêtres de subvenir à ses besoins. En 1951, les missionnaires étrangers sont expulsés de Chine après l'établissement de la République Populaire de Chine. Le prêtre successeur doit alors faire payer un loyer à ses occupants. Zhu Derong qui n'est plus censée habiter ou recevoir de l'aide gratuite des prêtres continuera de résider dans la maison jusqu'en 1953, date à laquelle elle serait disparue sans laisser de traces?

Pour plus d'informations, il faut se rendre sur place directement.

 

(www.lepetitjournal.com/pekin) mercredi 17 août 2016

 

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Publié le 16 août 2016, mis à jour le 10 août 2016

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