À un peu plus de deux semaines des élections présidentielle et législatives turques, le président a annulé ses engagements durant trois jours, en raison de problèmes intestinaux.
Mercredi 27 avril, le président turc a dû renoncer à se rendre à des meetings en Anatolie (Kırıkkale, Yozgat et Sivas) et le jeudi 28 avril, il a participé en visioconférence à l'ouverture de la première centrale nucléaire du pays construite par l'entreprise russe Rosatom à Akkuyu (Mersin) dans le sud du pays, pour laquelle la visite du président russe Vladimir Poutine était d'ailleurs initialement prévue.
S'exprimant depuis Konya le jeudi 28 avril, le ministre de la Santé, Fahrettin Koca, a annoncé que Recep Tayyip Erdoğan souffrait d'une "gastro-entérite", et qu'il allait bien.
Mardi soir, le chef de l'État avait dû interrompre environ 15 minutes une interview télévisée en direct pour cause de "grippe intestinale". "Je vais me reposer à la maison aujourd'hui sur conseil des médecins", avait-il tweeté par la suite.
Mercredi soir, des tweets très relayés sur les réseaux sociaux affirmaient que le président turc avait été victime d'une crise cardiaque. Le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, avait tout de suite démenti ces rumeurs en tweetant : "Nous rejetons catégoriquement de telles affirmations infondées concernant la santé du [...]".
Après deux opérations en 2011 et 2012, la santé du président turc avait fait l'objet de spéculations. À l'époque, alors premier ministre, il avait démenti publiquement souffrir d'un cancer du côlon.
Le président turc a finalement repris le cours de sa campagne le samedi 29 avril, en se rendant au Teknofest à Istanbul.
Pour recevoir gratuitement notre newsletter du lundi au vendredi, inscrivez-vous en cliquant ICI
L'annuaire 
L'agenda 