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Après les USA, la French Touch Conference va faire escale au Canada

Gaël_Duval, French Touch ConferenceGaël_Duval, French Touch Conference
Gaël Duval a lancé la première édition en 2013. / Photo : Smillz Choukri
Écrit par Anaïs Digonnet
Publié le 19 juin 2018, mis à jour le 22 juin 2018

Chaque année, c’est un des grands rendez-vous des professionnels de la tech basés en France et aux USA. Fin mai, la French Touch Conference se déroulait à Paris avec l’objectif de mettre en avant les entrepreneurs français qui réussissent à l’international. Pour Gaël Duval, le fondateur de cet événement qui veut créer des ponts au-dessus de l'Atlantique, ce rendez-vous tricolore était aussi l’occasion de tirer le bilan cinq ans après le lancement de la première édition en 2013 à New York.

La France, 1er pays européen à recevoir des investissements des USA dans le domaine de la tech

A l’époque, nous étions dans un contexte où le french bashing était permanent. Arnaud Montebourg refusait de vendre Dailymotion à Yahoo. La France était très décriée, on parlait d’un écosystème peu ambition et aux Etats-Unis, il était perçu comme inexistant ou négatif dans sa création de valeur”, rappelle l’entrepreneur à qui on doit notamment JeChange.fr. “Aujourd’hui, c’est l’inverse, notamment grâce à des efforts de communication et de marketing de la France réalisés par le gouvernement. L’Hexagone est le pays d’Europe qui a d’ailleurs reçu le maximum d’investissements des USA dans le secteur de la tech.”

La French Touch Conference bientôt à Toronto

Si la date de la prochaine French Touch Conference à New York n’a pas encore été dévoilée, l’événement, après avoir fait escale à San Francisco en 2017, s’arrêtera pour la première fois au Canada, à Toronto plus exactement, à l’automne 2018. “C’est un des marchés les plus actifs au monde dans le domaine de la tech et de l’innovation”, souligne Gaël Duval. Et puis, dans le cadre actuel de l’administration de Trump, on assiste à une sorte de réveil des Canadiens pour essayer d’être une alternative à une volonté économique de fermer les USA aux investissements étrangers.”

Los Angeles émerge parmi les places tech américaines

Malgré tout, New York et la Silicon Valley attirent toujours les pépites françaises. “Il n’y a pas de concurrence entre deux écosystèmes : tous les écosystèmes sont concurrents. A New York, le concurrent numéro un c’est Boston mais aussi le Canada. Quand on est dans la Valley, qui a une avance considérable et unique dans le secteur ce qui en fait le leader, l’un des concurrents qui émerge c’est Los Angeles. Mais si on regarde au niveau mondial, Shenzhen en Chine est une des place de la tech qui est des plus actives.

Regarder où se trouve son marché

Cependant si l'international fait rêver de nombreux startuppers, Gaël Duval prévient : avant d'accélérer outre-Atlantique, il faut regarder où se trouve son marché, pas où sont les développeurs. “On trouve toujours de bons profils partout, mais il faut être situé où on a la plus grosse capacité à développer son commerce.” A bon entendeur.