Toujours plus enclin à prévenir, le généraliste doit pouvoir disposer d'instruments qui puissent donner des réponses scientifiques et immédiates aux exigences cliniques
Tout le monde est d'accord pour reconnaître que l'interrogatoire du patient et son examen clinique sont fondamentaux pour un bon diagnostic. Parfois les informations peuvent être incomplètes pour le médecin généraliste, car il dispose difficilement des instruments de ses collègues hospitaliers.
La consultation en cabinet généraliste a ses limites pour l'identification de beaucoup de pathologies à leur état initial (notamment : nodules thyroïdiens, calculs biliaires, etc.). Pourtant, un instrument de diagnostic peut aider le médecin à les reconnaître plus facilement. L'utilisation de l'échographie permet d'élargir cette visibilité. Il s'agit d'une meilleure technique qui apporte au médecin généraliste un examen plus complet des organes d'une façon soigneuse, sensible et efficace. (photos.Milan Medical Center)
Bien sûr, elle a ses limites, mais l'échographie se présente comme une méthode reconnue. Elle est inoffensive, sans agression pour l'humain et peut être utilisée pour beaucoup de parties du corps. Elle a déjà largement fait ses preuves et justifié un haut pourcentage de fiabilité pour le diagnostic de nombreux problèmes cliniques. L'échographie permet aussi d'identifier des pathologies "silencieuses", c'est-à-dire sans symptômes évidents, mais potentiellement fatales comme par exemple, l'anévrisme de l'aorte abdominale.
La visite médicale seule permet l'évaluation globale du patient. Il est important que le médecin connaisse son histoire ainsi que les symptômes manifestés, qu'à la consultation du patient il puisse visionner d'éventuels examens de laboratoire ou de rapports médicaux. Et déclencher à son niveau une échographie ciblée pour réduire au minimum les hypothèses diagnostiques.
Les données posent en évidence que ce "processus vertueux'" est une tâche à laquelle le généraliste doit s'acquitter car il dispose d'un ensemble de renseignements sur l'état de santé du patient.
Le médecin généraliste devrait pouvoir se charger des échographies de premier niveau sans pour autant prétendre être radiologue mais en collaborant avec ses collègues et spécialistes dans le seul but d'apporter une meilleure santé pour tous.
écrit par le Docteur Cristian Pellegrini ? Medico Chirurgo ? Médecine générale au Milan Medical center
Propos recueilli par www.lepetitjournal.com/milan
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