Sur l’exemple de Berlin, la ville de Rome envisage d’avoir recours aux chèvres et moutons pour entretenir ses nombreux espaces verts. De quoi faire quelques économies… 50.000 animaux sont déjà prêts à endosser leur tablier de jardinier !
Des chèvres et des moutons comme tondeuses. C’est l’idée lancée hier par l’adjoint à l’environnement de la ville de Rome, qui s’inspire de l’exemple donné par Berlin mais aussi de celui de la ville de Ferrare en Italie qui a « enrôlé » en 2016 quelque 700 chèvres de la province de Brescia.
Il faut dire qu’avec ses 44 millions de m² d’espaces verts, la capitale italienne est la plus « verte » d’Europe. Ce qui représente un coût assez important en matière d’entretien : 109 millions d’euros par an pour un entretien minimum, relève Pinuccia Montanari, l’adjoint au maire de Rome. Résultat, les herbes hautes envahissent de nombreux parcs délaissés.
Enthousiaste de cette idée, caractérisée comme « un choix écologique pour réduire la pollution et favoriser l’intégration entre ville et campagne », la Coldiretti (principale organisation agricole en Italie) a d’ores et déjà annoncé qu’environ 50.000 chèvres et moutons élevés dans les environs de Rome sont prêts à se mettre au travail !