Le leader de Forza Italia souhaite revenir sur le devant de la scène politique malgré son actuelle inéligibilité. Il a demandé ce mercredi à la Cour européenne d’annuler la sanction.
Silvio Berlusconi entend bien mener la bataille des législatives, qui devraient se tenir au printemps prochain. Seulement, l’infatigable homme politique est inéligible jusqu’en 2019. En cause : la loi Severino, qui interdit depuis 2012 à tout homme politique ayant été condamné pour une infraction grave de déposer sa candidature à une élection. En effet, le leader du parti de centre-droit Forza Italia avait quitté la vie politique à la suite de sa condamnation en 2013 pour fraude fiscale.
L’homme politique de 81 ans à l’éternel retour ne souhaite pas s’arrêter là et a donc saisi la Cour européenne des droits de l’homme. Deux textes de loi vont en sa faveur : l’article 25 de la Constitution italienne indique que « personne ne peut être puni par un loi entrée en vigueur après que le fait ait été commis ». Une idée également défendue par l’article 7 de la Convention européenne des droits de l’homme. Le fait est que Silvio Berlusconi a bien été condamné avant la mise en place de la loi Severino.
Néanmoins, la Cour a annoncé aujourd’hui que l’arrêt sera rendu publiquement ultérieurement et il est possible que ses 17 juges ne se prononcent pas à temps, avant la tenue des élections. Cela pourra en effet prendre des mois, voire un an.
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