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Couvre-feu en LOmbardie à partir du 22 octobre

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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 19 octobre 2020, mis à jour le 20 octobre 2020

Face à l’évolution des contagions en Lombardie, l’ensemble des maires de la région a demandé à l’unanimité d’imposer un couvre-feu et la fermeture des centres commerciaux, dès jeudi 22 octobre. La requête a été acceptée par le gouvernement italien.

L’ensemble des maires de toutes les communes de Lombardie sont d’accord. A l’unanimité, ils ont demandé au gouvernement, à l’issue d’une réunion organisée ce lundi19 octobre, d’imposer un couvre-feu à la région de 23 heures à 5 heures du matin, à partir de jeudi 22 octobre. Seuls les déplacements pour « raisons exceptionnelles » (santé ou travail notamment) seraient alors tolérés durant cette tranche horaire.
Les parties présentes lors de la réunion ont par ailleurs estimé nécessaire la fermeture des centres commerciaux (à l’exclusion des supermarchés) durant le week-end.

Le gouvernement a validé la requête dès mardi matin.

Milan, au cœur de l’épidémie

La décision fait suite aux prévisions inquiétantes de la « Commission indicateurs » instituée par la direction générale de la Santé : 600 malades en thérapie intensive et jusqu’à 4.000 en thérapie non intensive pourraient être hospitalisés au 31 octobre.
Lundi, le directeur sanitaire de l’Ats Milano, Vittorio Demicheli, expliquait que l’Agence de tutelle de la Santé ne parvenait plus à tracer toutes les contagions. A Milan, « cœur de l’épidémie », selon le directeur de l’Ats, l’indice de contagion s’élève à 2, ce qui signifie qu’une personne infectée aujourd’hui, en contamine 2 en moyenne.
Lundi 19 octobre, la Lombardie fait état de 1.687 nouveaux cas de coronavirus, contre près de 3.000 la veille, mais avec la moitié des tests effectués. 113 malades sont aujourd’hui hospitalisés en thérapie intensive, et 1.136 en en thérapie non intensive. Jusqu’au 11 octobre dernier, le taux d’occupation des lits en thérapie intensive dans la région était de 5,6%.
Bien moins que durant les jours les plus dramatiques du mois de mars dernier, où 1.300 malades de Covid étaient en thérapie intensive.

 

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