Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

PORTRAIT - Alonso, le "petit taureau" devient matador

Écrit par lepetitjournal.com Madrid
Publié le 27 septembre 2005, mis à jour le 9 janvier 2018

Fernando Alonso est entrédans l'histoire, dimanche dernier au Grand Prix du Brésil, en devenant à24 ans le plus jeune champion du monde que la Formule 1 ait connu. Au-delàde sa brillante carrière, le "héros espagnol"du moment est d'abord un battant et un passionnédont la victoire ne doit rien au hasard

Euphorie de la victoire dimanche 25 septembre. L'espagnol Fernando Alonso et son équipe. (Photo : AFP)

Celui qui est devenu le plus jeune champion de l'histoire de la F1 dimanche au GP d'Interlagos (Brésil) est tombédans une marmite "àgrande vitesse". En effet, Fernando Alonso a àpeine trois ans en 1984, lorsque son père, passionnéde vitesse et expert en explosifs, lui construit une voiture de karting pour lui apprendre àpiloter. Ce qui n'est alors qu'un jeu deviendra rapidement une passion, puis un vrai talent.
Et c'est seulement parce que le petit Fernando fait ses preuves sur les bancs de l'école d'Oviedo, que sa mère le laisse s'entraîner tous les week-ends. Même si le nº1 de la Formule 1 n'a rien de ces athlètes aux parents sévères, qui poussent leur progéniture au-delàde leurs limites, Alonso, lui, ne rêve que d'une seule chose : être champion du monde.
24 ans et déjàtout d'une star
Avec un déterminisme et un esprit de compétition hors du commun, rien d'étonnant que Fernando Alonso, longtemps surnomméle sobriquet de "petit taureau", soit aujourd'hui le digne successeur de Schumi. Hypercompétitif, têtu et agressif sur le circuit, Alonso possède les traits de caractère communs aux grandes stars.
Si tous les ingrédients sont réunis pour le trouver en première page des tabloïds -look, salaire et succès auprès des femmes- Alonso n'est pas un homme àscoop et mène une vie simple et rangée àOxford en Grande-Bretagne. Encore mal àl'aise sous les feux des projecteurs, il préfère aller au cinéma, faire du vélo, jouer au football avec ses copains, ou encore suivre les résultats du Real Madrid.
Un scoop ? L'odeur qu'il préfère est celle de l'essence. Quand on vous dit que sa victoire n'est pas un hasard?
Anne GANICHAUD. (LPJ) 27 septembre 2005

logofbespagne
Publié le 27 septembre 2005, mis à jour le 9 janvier 2018