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Theresa May propose une période de transition de 2 ans après le Brexit

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Écrit par Lepetitjournal Londres
Publié le 22 septembre 2017, mis à jour le 22 septembre 2017

La Première ministre britannique avait réuni ses ministres pour une réunion délocalisée à Florence en Italie, vendredi 22 septembre. Lors d’un discours très attendu, surtout avec des mois de négociations “très tendues” avec l’Union Européenne n’aboutissant pour l’heure qu’à des désaccords clairs entre les deux partis - et qui devraient reprendre lundi 25 -, Theresa May a assuré qu’elle souhaitait une sortie de l’UE en douceur.

Dans l'intérêt de tous

Un succès des négociations est selon elle “dans l’intérêt de tous”. “Nous traversons une période critique. Quand on se rassemble, on peut aboutir à de bons résultats”, a-t-elle déclaré devant la presse internationale, présente pour ce discours essentiel dans les discussions actuelles avec l’Europe. Theresa May, qui a longtemps semé le doute concernant la situation des 3 millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni, a dit cette fois-ci qu’elle voulait aboutir à un avenir “meilleur” pour tous les citoyens européens.

Parmi les propositions phares proposées, la Première Ministre a suggéré la mise en place d’une période de transition de deux ans, après le Brexit dont les négociations devraient prendre déjà deux ans. De quoi, a-t-elle tenu à préciser, pouvoir assurer une sortie de son pays de l’Union “en douceur et ordonnée”.

Qu’est- ce que signifie cette période de transition?

Durant cette période, le marché unique et la libre circulation des personnes seraient toujours en vigueur, le temps de mettre en place la nouvelle politique commerciale et migratoire. Rester dans le marché unique est une manière de rassurer les entrepreneurs très en attente sur cette question essentielle pour l’économie de l’Île. “Le pays reprendra (par ailleurs) progressivement le contrôle de son immigration. Il sera possible aux citoyens européens de venir et sortir, mais il faudra s’enregistrer”.

Côté sécurité, elle a expliqué qu’elle souhaitait conserver une relation forte et étroite avec l’UE. La série d’attentats qui se sont produits entre Londres et Manchester ont certainement pesé dans la balance.

Autre point important, celui de la facture. L’Union Européenne parle d’un dû se chiffrant entre 60 et 100 milliards d’euros, ce qu’a longtemps réfuté le Royaume-Uni. Vendredi 22 septembre, Theresa May a proposé de payer 20 milliards sur les deux ans à venir. “Nous allons honorer les engagements pris auprès de l’UE”.

La Première Ministre a assuré que le Royaume-Uni resterait “un ami et un partenaire des plus essentiels” pour l’UE après la sortie du pays. “Je suis optimiste, je crois que nous profitons de ce moment pour non seulement changer notre relation avec l’Europe mais aussi la façon de faire les choses. Ce sera un moment historique pour notre nation”.

Leila Lamnaouer

lepetitjournal.com londres
Publié le 22 septembre 2017, mis à jour le 22 septembre 2017