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Littérature et Francophonie

Nathalie SkowronekNathalie Skowronek
Écrit par Olivia Baali
Publié le 16 mars 2018, mis à jour le 16 mars 2018

Dans le cadre de la fête de la Francophonie 2018 au Portugal, la littérature est à l’honneur. L’Institut Français du Portugal a accueilli l’écrivaine belge Nathalie Skowronek, invitée de l’ambassade de Belgique, pour échanger avec ses lecteurs sur ses œuvres. Lepetitjournal est allé à la rencontre de l’écrivaine.

Nathalie Skowronek
Une invitée de marque

Nathalie Skowronek est une écrivaine belge qui vit entre Bruxelles et Paris. Elle est l’auteur de romans et d’essais tels que Karen et moi (2011), Max, en apparence (2013), La Shoah de M. Durand (2015) ou encore Un monde sur mesure (2017). La plupart de ses œuvres ont fait partie des sélections du Prix Rossel des Jeunes, du Prix Première, du Grand Prix des lectrices de Elle et du Prix des lecteurs du Télégramme. Autant dire que Nathalie Skowronek est un auteur de renom dont la littérature séduit hommes et femmes de tous horizons.

Invitée par l’ambassade de Belgique à participer à la fête de la Francophonie 2018, Nathalie Skowronek voit là l’occasion de partager les valeurs de la littérature française avec l’ensemble des pays appartenant au réseau de la Francophonie.

A la rencontre des lecteurs

Le 7 mars, l’écrivaine est venue jusqu’à Lisbonne pour échanger avec ses lecteurs à l’occasion d’une rencontre organisée par l’Institut Français du Portugal. « Savoir que mes œuvres ont une résonnance jusqu’à Lisbonne est une belle récompense. Ce sont des graines que je sème et qui me font plaisir » confie-t-elle. L’auteur belge, grande amatrice de Proust et de Montaigne, écrit à partir de ce qu’elle connaît. Elle explique « qu’on est d’abord un grand lecteur avant de passer de l’autre côté, du côté de l’écrivain ». Armée de ses livres, elle a échangé avec ses lecteurs ou simples amoureux de la littérature autour des thèmes que l’écrivaine aborde dans sa littérature.

Le projet antérieur à ces trois romans qui se répondent était d’écrire sur l’héritage et la transmission. Un moyen d’amener les lecteurs à se poser les questions suivantes : Qui sommes-nous ? De quoi héritons-nous ? Qu’est-ce que nous faisons de cet héritage ? Comment cet héritage peut-il nous aider à comprendre le présent ? Un panel de réflexions qui suscite l’intrigue et une constante interrogation.

A la rencontre de la jeunesse

Nathalie Skowronek a poursuivi son séjour lisboète jusqu’au 8 mars, au Lycée Français où elle était invitée à rencontrer la section européenne. Un rendez-vous avec la jeunesse qu’elle n’aurait manqué pour rien au monde. « J’aime beaucoup faire des rencontres avec les jeunes parce que leurs discours ne sont pas formatés, ça part dans tous les sens, ils vont appuyer là où ça fait mal » explique l’écrivaine.

Les élèves et l’auteur ont échangé sur le thème de la Shoah pour préparer les élèves à leur voyage à Auschwitz en avril prochain. « Aujourd’hui avec Internet, tout se dit, tout s’écrit et tout se mélange, c’est donc un moyen pour eux de pouvoir se situer par rapport à l’histoire ». Cette rencontre était un moyen de leur apporter une certaine sensibilité sur des sujets comme celui de la Shoah qui continue de faire couler beaucoup d’encre.

Les œuvres de Nathalie Skowronek sont désormais disponibles à la Médiathèque de l’Institut Français du Portugal.

En savoir plus sur le programme de la Fête de la Francophonie 2018 ici

Publié le 16 mars 2018, mis à jour le 16 mars 2018

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