SOLAIRE - Une entreprise française pose des panneaux à l'école française du Cap

Depuis la rentrée, l'école française du Cap est équipée de panneaux solaires photovoltaïques sur la toiture. Pionnière dans ce domaine, c'est une des premières écoles sud-africaines à être équipée de ce système.

S'il y a un pays qui ne manque pas de soleil, c'est l'Afrique du Sud. C'est une des régions du monde les plus ensoleillées, si bien que le marché des panneaux solaires photovoltaïques est en pleine expansion. Depuis 6 ans, la production d'électricité avec ce type de système a augmenté d'environ 19%. Bien qu'elle ne représente que 0,02% de la production d'électricité d'Afrique du Sud, de plus en plus d'entreprises commencent à faire poser des panneaux solaires, cependant ces installations restent encore rare chez les particuliers.

Soutenue par l'Etat, le secteur de l'énergie solaire attire les investisseurs. C'est le cas de Solar Trade, une entreprise française qui est installée au Cap depuis un an. Spécialisée dans l'équipement de panneaux solaires photovoltaïques sur les toitures, elle a équipé l'école française du Cap située à Hope Street.

"L'école avait besoin d'une autre source d'électricité. Celle fournie par la mairie du Cap n'était pas suffisante. Il y avait pas mal de coupures de courant, lorsque la climatisation tournait à plein régime", explique Maxime Huret, responsable de la société au Cap.

Pour l'école, cet investissement permet le développement d'une politique d'énergie verte, et ainsi de sensibiliser ses élèves à l'écologie. Pour Maxime Huet, le contexte économique est aussi à prendre en compte : "Le fonctionnement est différent en France et en Afrique du Sud. Ici, l'électricité produite est consommée directement sur le site, alors qu'en France elle est revendue à EDF. L'école va donc réduire sa facture d'électricité et faire ainsi des économies".

Pour la pose des panneaux solaires, la société Solar Trade a fait appel aux services d'une entreprise sud-africaine. Pour trouver le bon partenaire, la sélection a été rigoureuse. "On cherchait une entreprise qui avait déjà un peu d'expérience avec les panneaux solaires, ce qui n'est pas facile à trouver. Ensuite, on voulait une entreprise sérieuse, qui avait de bonnes références au Cap", raconte le jeune responsable de Solar Trade. Une fois le partenariat signé, les électriciens sud-africains ont reçu une formation de la part de l'ingénieur français venu superviser et piloter le projet.

Loïc Blocquet (www.lepetitjournal.com/lecap.html) lundi 15 septembre 2014