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DOZA - Des français conquis par la mode sud-africaine

Écrit par Lepetitjournal Le Cap
Publié le 30 mai 2016, mis à jour le 31 mai 2016

Lancée par deux Français DOZA prend bientôt son envol ! Son objectif : proposer à la vente des produits de designers sud-africains indépendants. Il reste deux jours pour que l'objectif de leur projet de financement participatif soit atteint.

L'aventure DOZA (Designer Of South Africa) est sur le point de se concrétiser. Lancée en septembre 2015 par deux jeunes Français Baptiste et Benjamin cette initiative est partie d'un coup c?ur.
Après avoir passé deux ans en Afrique du Sud, Baptiste est tombé amoureux du savoir-faire en matière de mode. Très vite, il joint à ce projet Benjamin, son cousin. Pour mettre sur pied DOZA, ils décident d'un projet de financement participatif pour démarrer leur activité. Les Français ont alors jusqu'au mercredi 1er juin pour collecter la totalité des fonds. Ils sont bien partis puisqu'ils ont déjà atteint 96% de leur objectif. Toutes les personnes qui les soutiennent reçoivent des contreparties parmi les produits qu'ils proposent.

 

Des produits faits uniquement à la main

Les deux cousins ont jeté leur dévolu sur des articles uniquement fabriqués à la main : « Par exemple on aura de la maroquinerie en cuir, parce que les Sud-Africains ont un vrai savoir-faire. » explique Baptiste. Du côté des produits, on retrouvera des vêtements, des chaussures, de la maroquinerie en tout genre. Les gérants veulent pas se restreindre prêt à porter. Ils ont déjà dans l'idée d'importer du vin ou des petits mobiliers.

Des artisans émergents

Pour la commercialisation de ses produits, DOZA a choisi un modèle économique original. Une campagne précommande est lancée sur une durée de deux semaines pour un produit. Quand le minimum de commande est atteint, la production de l'article est assurée. Plus il y a de participants, plus les prix seront avantageux. « On utilise cette méthode pour ne pas avoir de stock, mais également pour que les artisans ne soient pas surbookés ». Une fois la commande passée, il faudra attendre un petit mois avant de recevoir le produit.
De leurs côtés les artisans voient d'un bon ?il de voir leurs produits s'exporter sur le marché français voir même européen : « Ils sont très emballés par le projet. D'autant plus que nous avons choisi de faire appel à des créateurs émergents qui produisent localement et qui ont un fonctionnement de création responsable et éthique » explique le fondateur de DOZA.

Vous pouvez les soutenir en cliquant ici.

Loïc Blocquet (lepetitjournal.com/lecap) Lundi 30 mai 2016

Lepetitjournal Le Cap
Publié le 30 mai 2016, mis à jour le 31 mai 2016

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