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WORK IN THE CITY KL - Surmonter l’expat-lag et réussir sa transition

Écrit par Lepetitjournal Kuala Lumpur
Publié le 16 avril 2014, mis à jour le 17 avril 2014

Du mythe de la femme expatriée à la réalité il y a parfois un gouffre que l'on ne soupçonne pas.  Peu d'ouvrages sur le sujet, bien souvent peu de préparation aussi à ce que ce changement qui a souvent tout d'un bouleversement amènera. Si bien que cela fini par sembler être un secret bien gardé. Pourtant ces femmes n'ont pas cessé d'exister le jour où elles ont accepté de suivre leur conjoint. Leur vie ne se définit pas au milieu d'une parenthèse mais dans une continuité faite d'une suite de virginités. On l'oublie souvent cette femme qui devient parfois l'ombre de son mari. On lui demande du reste rarement ce qu'elle fait, pensant présumer aisément de son emploi du temps. Pourtant lorsque son conjoint devra s'adapter à un nouvel environnement de travail, à de nouveaux codes et modes de fonctionnement, sortie des rails qui l'avaient jusque là entrainé sur un chemin tout tracé, elle aussi devra relever ses propres challenges.

Une réalité bien moins idyllique que celle qu'on leur prête parfois. Work in the City KL a signé une nouvelle soirée sous le signe du succès en mettant ?les pieds dans le plat? et en accueillant cette semaine Marie-Laure Dancer, spécialisée en formation et en accompagnement de projets et qui n'en est pas à sa première expatriation. Elle a orchestré une conférence sur l'expat-lag et comment réussir sa transition professionnelle et personnelle, en exposant les trois lignes directrices qui structurent ce changement. Son action rappelle combien il peut-être important d'être soutenue et accompagnée dans cette démarche.

Le syndrome de l'expat-lag

Marie-Laure Dancer rappelle que sur une étude menée auprès de 300 femmes, il ressort que le moteur de l'expatriation relève soit d'un choix personnel, soit d'un choix affectif et familial.

Face à cela d'éventuels obstacles peuvent venir jalonner ce changement de vie. Tout d'abord l'environnement culturel, les normes sociales qui diffèrent de celles que l'on connait, mais aussi parfois la barrière de la langue. Puis vient l'engagement marqué du conjoint dans sa carrière qui entraîne bien souvent une vie commune désynchronisée et enfin la séparation avec son entourage familial et amical. 

Naissent alors de nouveaux défis internes 

Notre rapport au temps se modifie ?j'ai l'impression d'avoir mis ma vie entre parenthèses? résume Marie-Laure Dancer. Elle souligne que le temps doit s'assimiler à la notion de temps présent, et non pas à celle de temps psychologique qui nous projète vers le futur ou le passé que l'on ne maîtrise absolument pas.

Il y a aussi ces croyances qui nous limitent : l'envie de faire plaisir, la peur de l'inconnu, de l'échec, du projet, du vide, la tendance à généraliser.

Enfin, notion clé, notre mode de fonctionnement qui se veut soit actif, ?je suis alors aux commandes de ma vie?, soit passif ?j'observe et deviens passive dans mes expériences et au sein de mon environnement?, nuance t-elle.

Le processus du changement

Révéler son projet de vie peut-être une rampe de lancement du projet professionnel explique Marie-Laure Dancer. Pour cela il faut identifier ses valeurs, ses forces, ses réalisations, ses rôles et priorités. La raison pour laquelle tout cela semble difficile souligne t-elle c'est parce qu'en France, ?le modèle de référence est basé sur le besoin, donc nous nous adaptons. Ce que change cette opportunité qu'est l'expatriation c'est de créer une organisation formée sur le désir?.

Ce processus tient en un mot : ?CRIDAN. Création, Rêve, Investigation, Décider, Action et Networking?. Etre créatif détaille t-elle ?c'est prendre des risques et sortir de la routine. Savoir prendre du temps pour rêver même si ce flot d'idées peut paraître farfelu. Oui mais voilà, il est bénéfique de créer et de rêver mais il faut savoir à un moment se confronter à son envrionnement, pour enfin finir par décider. Et autour de tout cela, il y a l'importance du networking, le réseau apporte des informations, des idées et permet d'avancer?.

L'expatriation est constituée de plusieurs phases explique Marie-Laure qui a fait intervenir trois femmes aux parcours variés. Ce qui est ressorti de leur discours sont des approches différentes mais parfois avec des sentiments similaires, la perte de confiance en soit, la difficulté à travailler seule, le fait d'avoir su créer, sans parfois même avoir eu pleinement conscience des opportunités qu'elles se construisaient, pour être devenues non plus passives, non plus juste le conjoint accompagnant mais être devenue actrice de leurs vies. 

Contacter Marie-Laure Dancer : talentstraining@yahoo.com. 

WITC KL à suivre... 

Le prochain dîner conférence du mois de mai reste à confirmer.

Pour rejoindre WITC KL : workinthecitykl@gmail.com.

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Alexandra Le Vaillant (www.lepetitjournal.com/kuala-lumpur.html) jeudi 17 avril 2014

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Publié le 16 avril 2014, mis à jour le 17 avril 2014

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