Difficile de parler de Novexpert sans mettre en lumière l'homme qui se cache derrière cette marque, un Français passionné et à l'approche antagoniste, Cyrille Telinge. En 1977 sa famille créait une marque de vêtements pour enfants qu'elle baptisa en référence à leur fils Cyrillus. Aujourd'hui PDG et co-fondateur de la marque Novexpert, il était récemment en Malaisie pour lancer le dernier né de ses laboratoires : le Booster Serum Hyaluronic Acid. La promesse de cette marque est une révolution dans l'industrie du cosmétique avec des produits contenant zéro agent chimique, zéro conservateur, 100% hypoallergenique, ?propre? et efficace.
Novexpert, une marque pionnière
?Une nouvelle marque pour un nouveau consommateur : le techno-paranoïd, c'est celui qui veut un haut niveau de technologie, sans susbtances chimiques, de l'efficacité mais en toute sécurité?, c'est ainsi que Cyrille Telinge présente Novexpert. Un nouveau consommateur qui selon lui veut ?tout?, et amène à la fusion entre l'esthétique et l'holistique que chacun est en ?droit d'attendre?.
?2001 a été le vrai top départ?, même si la marque a été lancée en France fin 2008, explique Cyrille. ?Il y avait un double challenge entre produits chimiques et naturels car nous ne voulions pas que les clientes soient différentes, et notre souhait été d'avoir d'un côté un produit aussi stable qu'avec un conservateur, mais sans, et de l'autre côté un produit toujours aussi efficace, voir plus qu'un produit dit chimique?. Pour cela voilà 20 ans que les scientifiques travaillent sur cette gamme. Parmi eux, on retrouve des experts en biologie cellulaire, chimie organique, phytothérapeuthe, dont le Docteur Lintner, renommé dans l'industrie cosmétique et récompensé pour ses réalisations et leur impact significatif et durable.
A contrario de la plupart des marques, pour eux le marketing ne s'affiche pas comme une priorité, l'essentiel c'est le produit, pour cette société qui partage 40% de ses profits avec ses employés.
La face cachée des cosmétiques
D'après des études menées en Angleterre, notre peau est pleine de conservateurs. Contrairement à ce que l'industrie cosmétique a clamé durant des années, quatre heures après l'application, la plupart des produits pénètreront le derme puis l'épiderme, pour arriver dans le sang et même passer dans les urines. Il n'est donc pas question de répondre à ?une mode? en développant un nouveau produit, mais d'attendre que ?la formule soit totalement biodégradable?. Alors pourquoi les marques continuent-elles à mettre des agents synthétiques questionne t-on ? ?Car les ingrédients naturels sont tout simplement plus chers et qu'il est très compliqué de mettre au point une formule naturelle?. Cyrille Tellinge relève que tout consommateur curieux d'en savoir plus devrait ?regarder sur le packaging de son produit combien d'ingrédients au final sont naturels?, expliquant que nous ne devons pas être à la main du marketing et que même si un produit affiche une approche ?naturelle?, la liste des composants indique parfois tout le contraire.
Novexpert qui n'hésite pas à inviter des blogeurs dans ses laboratoires pour refaire avec eux les compositions de leurs produits, joue ainsi la carte de la transparence, et pousse sa démarche jusqu'à mettre sur son site un lien renvoyant vers celui d'EWG, (Environmental Working Group), qui permet d'en savoir plus sur les composants utilisés dans tout produit cosmétique. EWG répertorie ainsi une importante base de données où chaque produit est classé et détaille sa composition, ses orgines son niveau de toxicité, les études menées, passant à la loupe les compositions bien souvent incompréhensibles pour l'acheteur lambda.
?Chaque jour vous appliquez environ 500 molécules sur votre visage, sur une vie, soit environ 50 ans, la peau aura absorbé plus de 100 kg de cosmétiques et 500 kg de molécules? des données qu'avance le co-fondateur de Novexpert et qui nous laissent songeurs sur la qualité des produits que l'on peut être amenés à appliquer.
?Nous transportons un million de bactéries sur les mains. 40 millions de bactéries sont échangées à chaque fois que l'on se sert la main. Très récemment il a été découvert que nous étions plus une bactérie qu'un être humain. Il y a dix fois plus de bactéries dans les cellules humaines. Sans ces bactéries, nous aurions des infections, allergies,??. Il l'affirme, ?les conservateurs présents dans les produits cosmétiques tuent les bonnes bactéries?.
Qu'est-ce que le Booster Serum Hyaluronic Acid ? Ce sont huit années de travail qui ont donné naissance à un produit contenant la plus haute concentration d'acide hyaluronique au monde, une substance naturellement présente dans notre corps. ?50% de l'acide hyaluronique que nous produisons se trouve dans notre peau entre nos os et dans nos yeux. Mais à 50 ans, on a perdu 50% de cet acide?, explique Cyrille Tellinge. Voilà la raison du vieillissement cutané. Les laboratoires Novexpert ont développé un produit d'origine naturelle à 95%. Juste conséquence, lors du lancement de leur dernier né en France, 15 jours plus tard les distributeurs ont fait face à une rupture de stock qui aura duré deux mois.
Novexpert s'avance donc comme une alternative à la chirurgie esthétique. Là où une injection d'acide hyaluronique dure environ six mois et utilise seulement ?2% d'acide pure dans une seringue, le reste n'étant que des ingrédients chimiques et de l'eau? explique Cyrille. ?Bilan, c'est juste du marketing. Cela équivaut à une goutte de booster Novexpert. Je ne dis pas que cela a le même effet. Dans notre corps il y a différents types d'acides. Chez Novexpert nous en utilisons quatre sortes. Le premier reste à la surface, l'effet est immédiat. Le deuxième hydrate, reste dans les tissus et a lui aussi un effet immédiat. Le troisième repulpe, lift les rides et accélère le processus de cicatrisation. Enfin, le dernier a un effet sur les cellules et est capable de booster la production de collagène. Ici, c'est le même acide qui est produit dans notre corps?.
Une marque sans compromis
Novexpert c'est aussi une très haute exigeance en terme de supply chain. Certifié sorti d'usine zéro bactérie, ?là où normalement on trouve jusqu'à 100 bactéries. Cela représente une accumulation de contraintes, mais c'est le prix à payer pour se sentir bien et se démarquer dans cette industrie. Notre axe de communication? Casser les tabous de la consommation et l'idée que le produit reste en surface de l'épiderme?. Ils ont été les premiers en France à révéler que les produits de soin peuvent traverser la couche supérieure de la peau, un séisme dans cette industrie où l'on vend du rêve. ?On sent que nous sommes dans le vrai et que nous dérangeons? explique t-il.
?Aujourd'hui nous avons atteint un sommet d'alerte avec l'allergo, l'immuno. Il est clairement admis que nous sommes pétris de molécules chimiques qui circulent. Dans le cordon ombilical d'un f?tus, on trouve au minimum 150 molécules. Aujourd'hui on tente d'établir des liens avec les maladies inflammatoires, immuno, les cancers, mais mener des études a un coût et qui est près à payer pour cela ? Tout se craquèle et commence à revenir vers nous, dans le même temps où l'on se pose beaucoup de questions sur les maladies environnementales. Le mode de vie que nous avons a un effet sur nos gènes et sera transmis à nos enfants et petits enfants. Ce qu'il faut faire ? Tenter d'adopter un principe de précaution? achève Cyrille Tellinge qui est aussi passionné par la toxicité et l'éco-technologie.
Alexandra Le Vaillant (www.lepetitjournal.com/kuala-lumpur.html) jeudi 5 février 2015
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