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Mondial des CCE : Des clés pour s’implanter en Asie-Pacifique

Franck Mesnel_mondialccebaliFranck Mesnel_mondialccebali
Franck Mesnel
Écrit par Lucie Pech
Publié le 10 octobre 2017, mis à jour le 13 octobre 2017

Souvent perçu comme un Eldorado où tout est possible, l’Asie attire les entrepreneurs en quête de nouveaux défis mais peut aussi faire peur. Le mondial des CCE qui s’est tenu à Nusa Dua les 5 et 6 octobre derniers fût l’occasion de faire le point.

Avec 45% du PIB mondial, 60% de la population mondiale et 60% de la croissance mondiale, la zone Asie-Pacifique représente un marché prometteur pour les entreprises qui souhaitent s’installer à l’étranger. Durant le rassemblement mondial des conseillers du Commerce extérieur organisé par le CNCCEF (Conseil national des Conseillers du Commerce Extérieur de la France) qui s’est tenu à Nusa Dua les 5 et 6 octobre derniers, entrepreneurs, conférenciers, chercheurs et acteurs de la vie économique ont tenté de faire le point pour conseiller aux mieux les entrepreneurs.


Bien choisir son marché

Quand on envisage de développer son activité en Asie, on pense souvent à la Chine. Énorme manne de consommateurs, place centrale sur la scène économique internationale… L’empire du Milieu présente incontestablement des atouts de taille. Toutefois, malgré son potentiel, ce marché n’est pas adapté à toutes les sociétés. Pour Arnaud Vaissié, le président de CCI France international, co-fondateur et PDG d’International SOS, “la Chine sera l’économie dominante du future mais ce n’est pas un marché obligatoire sauf pour les grands groupes . C’est un marché coûteux, compliqué, la concurrence y est très forte”.


On peut se faire happer

Ne pas hésiter donc à se tourner vers les pays voisins comme la Malaisie, l’Australie ou l’Indonésie, à l’image de François Despatures PDG de Pronal qui il y a 5 ans a basé en Malaisie son bureau pour la région asiatique. Il y a même construit une usine avant de s’apercevoir que les clients de la zone préféraient des produits provenant de l’Europe, gage de meilleure qualité. Ne souhaitant pas transférer la totalité de son savoir-faire, il a choisit de fermer son usine et sous l’impulsion de BPI France a révisé sa stratégie en Asie pour s’orienter vers l’ingénierie.

Savoir s’entourer semble être la première clé du succès. Être bien accompagnés, notamment par des partenaires locaux, permet de mieux appréhender et comprendre cette zone complexe et très différente de la France. Pour Franck Mesnel, le président-fondateur d’Eden Park, c’est “la vitesse à laquelle bouge l’Asie qui peut être un frein. On peut se faire happer.” Alors que d’autres soulignent l’importance des différences culturelles qui influent sur les règles de savoir-vivre ou les techniques de négociations. Mais tous sont unanimes : s’implanter en Asie est une opportunité stimulante et aucune difficulté n’est insurmontable.