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VOLCAN – A la conquête du 2ème plus haut volcan indonésien

Écrit par Lepetitjournal Jakarta
Publié le 24 avril 2017, mis à jour le 24 avril 2017

Perché à 3726 mètres d'altitude, le Rinjani se conquiert. Rien de relaxant dans son ascension, autant le savoir. Nos explorateurs racontent leurs trois jours de marche, deux nuits sous la tente. L'essentiel est de bien se préparer physiquement, choisir la  bonne agence, la bonne période et emmener des vêtements très chauds. Avant de planifier quoique ce soit, sachez que le Parc National du Rinjani ferme du 1er janvier au 31 Mars chaque année car c'est la saison pluvieuse et c'est aussi l'occasion de nettoyer le Parc.

Partis à la conquête du Rinjani en janvier, il a fallu s'adapter car l'entrée du parc National était interdite par des rangers. La décision a été prise de faire l'ascension par l'autre versant. Il a juste fallu faire son deuil de la terrible montée du sommet lui-même, composé de cendres et de sable ? donc d'un terrain cauchemardesque pour la marche. L'ascension par l'autre versant est tout aussi fatigante avec environ 6 heures de montée en comptant  le déjeuner et les pauses. Avant de partir, notre guide nous avait demandé si nous connaissions le Moonwalk ; cela devait nous donner un avant-gout de la difficulté.

L'arrivée en haut de la caldera est un moment inoubliable du fait de la beauté du spectacle qui s'étend sous les yeux des randonneurs. Malgré les photos vues précédemment,  la magnificence et la taille de la caldera, qui fait ses 50 km², surprennent. En son c?ur, se trouve le lac « Segara Anak » ainsi que le cône nouvellement formé,  « Gunung Baru ».

Certains choisissent de dormir là et de redescendre le lendemain. Nous avons décidé de descendre dans la caldera afin de profiter du lac et des sources d'eau chaude. Les trois heures de descente annoncées furent relativement faciles même si le sentier est très abrupt. Le lac est plus beau d'en haut, mais c'est appréciable de se rincer de la terre et de la poussière accumulées en 24 heures. En contre-bas, une petite vallée se loge, dans laquelle se trouvent des sources d'eau chaude et une cascade où il est possible de se baigner. Ce furent les instants « relaxants » de ce séjour ! La remontée en haut de la caldera se fit rapidement et le coucher de soleil sur les Iles Gilis que l'on entrevoit au loin est inoubliable. Le lieu du campement s'est rapidement rempli de nombreuses tentes et il faut savoir qu'en haute saison, il peut y avoir plusieurs centaines de personnes en même temps.

Les températures descendent très vite et dès 18h, le froid se fait sentir cruellement malgré les gants, bonnets, écharpes et manteaux.  Ne faites pas la même erreur que cette jeune Allemande qui est montée sans rien d'autre que son short, ses baskets et son paréo :  elle l'a amèrement regretté ce soir-là.

Le lendemain matin, les jambes tiraient un peu et après un bon petit déjeuner,  on entreprend la descente. Autant la montée avait été fastidieuse, autant la descente fut facile. Nos bâtons de randonnée furent les meilleurs amis de nos cuisses et genoux pendant plus de 3 heures alors n'hésitez pas à investir.

Pour les amoureux de la randonnée, du calme et de la nature, ce trek est pour vous ! Quel luxe de pouvoir s'offrir 3 jours de randonnée, loin de la pollution, du bruit et sans technologie, avec des porteurs pour emporter notre ravitaillement et notre campement !

Laura Walter (www.lepetitjournal.com/jakarta) jeudi 27 avril 2017

Crédit photos : L.Walter

lepetitjournal.com jakarta
Publié le 24 avril 2017, mis à jour le 24 avril 2017