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LAPTOPS, SMARTPHONES, JEUX VIDEOS – Attention aux risques de mauvaise posture ! (publi-info)

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Écrit par OT&P Healthcare
Publié le 15 mai 2016, mis à jour le 23 février 2018

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L’addiction aux terminaux mobiles engendre des troubles musculo-squelettiques, appelés « text-neck » ou encore « INeck », désignant des douleurs à la nuque dues à une mauvaise position.

Hong Kong est d’autant plus concernée qu'elle détient, ex-æquo avec Singapour, le record régional du plus grand nombre d’utilisateurs de Smartphones par habitant, selon une étude récente du cabinet d’étude Nielsen.

Cependant, le Smartphone n’est pas le seul coupable ; au travail, les troubles musculo-squelettiques ne sont pas négligeables. Ils sont très souvent liés à la répétition d’un même mouvement (du bras et de la main par exemple), accompagnée d’un effort dans une position fixe ou contrainte avec une cadence ne permettant pas une récupération suffisante. 

Et il est alarmant de constater qu’un nombre croissant de jeunes adolescents, en pleine croissance, est concerné par ces troubles, liés au temps passé sur les jeux vidéo et Smartphones mais aussi au manque d’activité physique. En grandissant, le corps s’adapte et le risque est grand de développer une mauvaise posture.

Ces troubles peuvent affecter le fonctionnement normal d’un muscle, d’un tendon, de la fascia (membrane possédant des propriétés élastiques et entretenant un lien fort avec les différents tissus, à savoir, les os, les organes, les ligaments, et surtout les muscles), d’un ligament, d’un ou plusieurs nerfs mais aussi de différents organes, et de la circulation des fluides. Si l’on ajoute un mode de vie sédentaire, une mauvaise hygiène de vie ou encore du stress et de l’anxiété, il apparait évident que les individus concernés soient vulnérables à de nombreuses pathologies.

Les conséquences d’une mauvaise posture

Elles sont nombreuses ; parmi elles citons :

  • L’arrondissement du dos et des épaules
  • Le déplacement de la tête vers l’avant
  • La compression des poumons dans la cage thoracique ; ainsi comprimés, les poumons ne peuvent pas fonctionner de manière optimale, ce qui affecte l’oxygénation du corps. On note alors une respiration superficielle et une baisse du niveau d’oxygène dans le sang, ce qui peut également entraîner d’autres conséquences néfastes.
  • La compression d’un nerf ; dans le cas du canal carpien par exemple, il peut provoquer une faiblesse musculaire, des picotements, un engourdissement, parfois même une sécheresse de la peau et un ralentissement de la circulation aux extrémités.
  • Des maux de tête et migraines
  • Des lombalgies, cervicalgies
  • Une fatigue générale
  • Du stress, de l’anxiété
  • Des troubles digestifs
  • La micro-circulation de la partie inférieure affectée : observation de caillots, d’enflures, de cellulites ou encore de varices

 

L’examen ostéopathique permet de déterminer les zones à tester et à traiter en priorité.  L’ostéopathe met alors en œuvre un plan d’action adapté à chaque individu visant à améliorer l’organisation du corps, à savoir le système squelettique, musculaire mais aussi cardiovasculaire, respiratoire, immunitaire, digestif, nerveux et endocrinien.

Un traitement ostéopathique, pour quoi faire?

L’objectif du traitement ostéopathique peut être de :

  • restaurer la mobilité au niveau de la cage thoracique et assouplir le buste, ceci afin d’améliorer la respiration, diminuer la charge de pesanteur sur les cervicales et les lombaires 
  • diminuer la douleur 
  • rétablir un équilibre musculaire pour aider les articulations portantes soumises aux forces de gravité. 
  •  améliorer la circulation sanguine, l’innervation et le drainage lymphatique 
  • mobiliser les structures qui présentent une restriction de mouvement.
  • relâcher les tensions musculaires ce qui permettra au patient de mieux résister au stress quotidien
  • relâcher la fascia
  • ré-aligner le bassin
  • diminuer les courbes antéro-postérieures (lordose, cyphose)
  • stimuler la production de liquide synovial nécessaire pour la lubrification des articulations et le glissement des tendons
  • éliminer les tensions et rééduquer  le diaphragme

 

L’ostéopathe veille à corriger les mauvaises habitudes de travail en vous donnant un programme d’exercice ; il vous proposera par exemple de renforcer les muscles qui permettent le maintien du « dos droit » ainsi que la cage thoracique ouverte.

Quelques exercices pour améliorer sa posture…

  • Le rameur :

Il permet de développer l’endurance cardio-vasculaire, respiratoire et musculaire. Il peut aussi être utilisé comme exercice d’échauffement.

  • Le "pull-over" :

Il est utilisé pour ouvrir la cage thoracique et accessoirement pour renforcer les muscles grands pectoraux.

  • Le tirage-bas

Cet exercice de musculation est utilisé pour muscler les adducteurs des omoplates, mais aussi les érecteurs du rachis.

  • Le crawl / dos crawlé

 

Il permet de renforcer les muscles qui permettent le maintien du dos droit ainsi que les ceux situés entre les omoplates sans la charge de pesanteur

  • L’étirement du buste et du cou
  • Le gainage

Il permet de renforcer le mécanisme de support et de stabilité du dos de restaurer un équilibre musculaire.

  • La pratique du yoga et du pilâtes

 

... et quelques conseils à suivre

  • Utilisez un fauteuil ajustable avec un bon appui au niveau du dos et des avant-bras
  • Le creux lombaire doit toujours être maintenu ; pour cela, asseyez-vous d’abord bien au fond du fauteuil, puis appuyez-vous au dossier. Si nécessaire, placez un oreiller entre le bas du dos et la chaise.
  • Évitez de garder la même position pendant plus de 30 min. Changez de position et étirez vous.
  • Ne croisez pas les jambes
  • Diversifiez les taches si possible 
  • Renforcez votre ceinture abdominale.
  • Faites de l’exercice
  • Maintenez un poids santé
  • Dormez suffisamment (entre 7 et 9h pour un adulte)

 

Dans le cas de troubles musculo-squelettiques jugés trop importants, il peut s’avérer nécessaire d’utiliser un équipement orthopédique (tel qu’une orthèse vertébrale) ; il sera alors essentiel de prévoir la résilience de ce type d’équipement afin de ne pas affaiblir le propre mécanisme de support du patient.

D’autre part, parmi les diverses approches ostéopathiques, l’approche posturo-biomécanique peut être considérée avant même l’apparition des troubles musculo-squelettiques.

Enfin il existe un lien fort entre la posture et le psyché (avec un risque de somatisation du psyché). En effet, un individu ayant une posture adéquate parait plus sûr de lui et plus convaincant ; et cela sans compter les quelques centimètres gagnés en taille et perdus dans le ventre ! De quoi encourager le lecteur à garder une bonne posture et à sourire à la vie !

Jean-Christophe Monnerville, ostéopathe francophone chez OT&P Healthcare, Central, Wanchai & Repulse Bay Clinic

(www.lepetitjournal.com/hong-kong) lundi 16 mai 2016

 OTP OT&P Healthcare cabinet medical Hong Kong santé
Publié le 15 mai 2016, mis à jour le 23 février 2018

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