Un chat de gouttière intergalactique qu'il aurait mieux valu laisser dans la rue.
La planète Meow est un astre lointain peuplé de chats et soumise à des chutes d'astéroïdes. Le roi de Meow jette son dévolu sur la terre. Après l'échec d'une première invasion, le roi envoie son meilleur guerrier, Pudding pour en apprendre plus. Mais ce dernier perd ses pouvoirs et doit prendre l'apparence d'un chat de compagnie, Xixili? de taille géante. Toute une histoire.
S'il y a bien une chose que Meow a réussie, c'est sa campagne marketing ! Xixili s'affiche triomphalement sur tous les Mannings de la ville et a su capter l'attention des petits et des grands. Mais c'est bien tout !
Pourtant Hong Kong a produit très peu de films à destination des enfants et il n'y a pas de raison que les bambins n'aient que des Disney à se mettre sous les yeux. Ajouté à cela la popularité des chats, Benny Chan a dû se dire qu'il y avait un coup à jouer.
Le design de Xixili, tout en rondeur, attire la sympathie. Et les effets spéciaux sont honorables avec un budget de 12 millions d'euros, tout particulièrement les images de la planète Meow et de ses habitants (probablement ce que le film a à offrir de mieux).
Alors quel est le problème ? Son scénario est inutilement compliqué, sans être drôle et avec un message enfoncé au burin. Ses personnages ont des réactions qui défient l'entendement avec un chat détestable la plus grande partie du film et il est impossible de ne pas sentir l'acteur dans un costume derrière. Rien n'aide pour se laisser distraire et les enfants clairement méritent mieux que ce piètre chat pour leurs vacances.
Arnaud Lanuque (lepetitjournal.com/hong-kong) - jeudi 20 juillet 2017