La République En Marche nomme ses référents hors métropole

Fin du suspense, si tant est qu’il y en ait eu. Arnaud Leroy, membre de la direction collégiale de La République En Marche (LREM), vient de présenter la liste des nouveaux référents nommés pour représenter le mouvement en outre-mer et pour les Français de l'étranger au cours des trois prochaines années.

Ces « préfets du mouvement », comme M. Leroy les qualifie, seront en charge de porter la parole de La République en Marche auprès des Français d’outre-mer et de l’étranger, ainsi que d’animer le militantisme local, en étroite coordination avec les comités locaux, piliers du millefeuille En Marche. Choisis sur leur excellence et leur compatibilité avec l’ADN du mouvement – le renouvellement et la transparence- le quotidien des bénévoles nouvellement nommés sera de faire remonter les besoins locaux vers le siège de LREM et de faciliter le dialogue avec les citoyens français, où qu’ils soient.

Alors que l’outre-mer bénéficiera de 8 référents pour 48 comités locaux et 3.800 adhérents, les Français de l’étranger devront se contenter de 16 personnes, pour presque dix fois plus de comités et d’adhérents. Mais rassurez-vous, ce ratio n’est en rien lié au moindre intérêt porté par le mouvement à nos concitoyens de l’étranger. Concitoyens, qui, rappelons-le, avaient plébiscité La République en Marche lors des dernières élections législatives. Interrogé sur cette faible représentativité des adhérents de l’étranger, Arnaud Leroy se défend : « on a dans les comités locaux des animateurs qui ont une certaine légitimité et autonomie et à qui on fait confiance. On est obligés d’organiser et d’orchestrer car si on met des référents par-ci par là, il va commencer à y avoir des questionnements sur les choix en fonction de la densité de Français sur tel ou tel territoire. C’est tout un pataquès. Je préfère qu’on ait un référent qui soit en capacité de travailler avec des moyens modernes (vidéo conférences notamment), avec ses animateurs locaux, qu’on multiplie les présences dans les grandes villes des pays en question, plutôt que d’avoir X responsables ».

Toujours est-il que, lorsqu’il aborde les actions concrètes qui seront mises en place par le mouvement hors de la métropole, M. Leroy est légèrement plus loquace sur l’outre-mer. Les référents participeront de manière active aux prochaines assises (engagement de campagne d’Emmanuel Macron) et une grande « marche de l’outre-mer » sera organisée en 2018, afin de réaliser « un vrai sondage qualitatif au niveau local et de ramener l’équivalent d’un cahier de doléances ». A l’étranger, le mouvement s’appuiera sur les comités locaux dans les pays de l’Union Européenne afin de repenser l’exercice de la citoyenneté européenne. Selon M. Leroy, « pour ceux qui vivent l’Europe au quotidien comme moi qui ai vécu dans plusieurs capitales européennes pendant onze ans, on voit très bien qu'entre ce qu’on peut voir écrit sur l’Europe et la manière dont on la vit au quotidien, il y a toujours un petit delta. Il ne s’agit pas de réinventer les traités mais de repartir à la base : ce que veulent les citoyens ». 

Retrouvez ci-dessous la liste quasi complète (le référent pour la Guyane sera nommé d’ici la fin de l’année) des référents LREM en outre-mer et à l’étranger

Français de l'étranger

Territoires d’outre-mer