Après les actions, les réactions. Au surlendemain des bombardements par les gouvernements français, anglais et américains visant des sites de production et de stockages d’armes chimiques en Syrie, les avis des autres gouvernements sont mitigés. En Irlande, on soutient l’initiative avec mesure. Le choix des mots employés par le ministre des affaires étrangères irlandais, Simon Coveney, se fait avec prudence. « Il n’existe pas de bonnes réponses pour remédier à l’horrible situation en Syrie », avance le ministre, qui juge tout de même « naturel » de répondre aux attaques chimiques de la semaine dernière à Douma.
‘Natural’ to respond to Syria chemical attacks with deterrent – Government https://t.co/F9vRfPaUDv
— Irish Times Politics (@IrishTimesPol) April 15, 2018
Simon Coveney doit rencontrer aujourd’hui ses homologues au Conseil des Affaires Etrangères européen qui se déroule au Luxembourg. A l’ordre du jour, comment ramener la paix en Syrie et à qui revient la responsabilité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés ? Bien entendu, Mr Coveney condamne fermement « l’horreur des attaques chimiques à Douma », le ministre irlandais estimant qu’une « solution politique est le seul moyen de ramener la paix en Syrie ». Ce lundi, Rabbie Nasser, directeur d’un centre d’études syrien basé à Beyrouth, rappelait tout de même pour Le Monde que « 95% des civils syriens tués pendant le conflit l’ont été avec des armes conventionnelles et non chimiques ».
Crédit photo : Michael B. Keller (DVIDSHUB)
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