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MATHILDE DANGLADE - Rencontre avec une belle artiste

Mathilde DangladeMathilde Danglade
Écrit par Marie-Jeanne Acquaviva
Publié le 19 août 2018, mis à jour le 19 août 2018

La créatrice Mathilde Danglade insuffle force et délicatesse dans une ligne de bijoux dédiée au célèbre concept store Comptoir 102.

“j’ai aimé me laisser inspirer par les pierres et les matériaux bruts, et dessiner cette collection précieuse toute en finesse” 

Rencontre avec une belle artiste, fine et puissante, à l’image de ses créations.

 

De ses racines insulaires Mathilde – native de l’île de Ré - a gardé une certaine réserve, une douceur de langage qui s’exprime aussi dans ses pièces, à la poésie très personnelle. Quelques mots sur son parcours et sur sa collaboration avec Comptoir 102.

Lepetitjournal.com/dubaï : Qu’est ce qui vous a attirée à Dubaï, et qui vous a donné envie de collaborer avec Comptoir 102 ?

Mathilde Danglade : Je connais Emma (Sawko, fondatrice du Comptoir 102, NDLR) depuis plus de dix ans. Nous nous sommes rencontrées à l’île de Ré en vacances, et lorsqu’elle m’a proposé de m’associer à son concept store je n’ai pas hésité, cela faisait écho à mon propre parcours à la fois de créatrice et d’entrepreneur. L’appel de Dubaï est arrivé au bon moment dans ma vie, et je suis ravie de découvrir la ville.

Parlez nous de cette Collection – « Numéro 102 »

M.D: La collection devait coller à l’esprit de Comptoir 102, et la symbiose n’a pas été difficile dans la mesure où mon style personnel n’est pas éloigné de celui de ce dernier :

avec Emma nous avons travaillé ensemble sur des matériaux bruts, ce qui est un peu ma signature, alliés à des pièces précieuses en or 

tandis que je travaille plus souvent l’argent ou le vermeil - avec en particulier des opales, des turquoises et les délicieux diamants polki (c’est ce que l’on appelle aussi « la taille rose », connue pour respecter d’avantage la forme originelle de la gemme. Son petit nombre de facettes en atténue l’éclat mais lui confère une lumière plus douce que celle des diamants modernes. NDLR) posés par exemple sur des plaques qui en semblent saupoudrées.

Bijoux 1 collection 102

Comment êtes-vous venue à la bijouterie, et comment votre histoire créative personnelle trouve écho dans votre travail actuel ?

M.D:  Mes tout premiers souvenirs de bijouterie remontent à 1993, Il y a près de 17 ans, j’habitais Hong-Kong, siège de grandes foires rassemblant bijoutiers et traders de pierres fines et précieuses, qui m’ont amenée à faire mon premier voyage en Inde et à y faire réaliser mes premiers échantillons. Mais si l’on remonte encore dans le temps, c’est la Chine et ses marchés de pierres anciennes, en particulier son marché au jade, qui ont été sans doute ma première source d’inspiration : j’étais fascinée par le travail traditionnel de passementerie et de nœuds chinois, que j’ai appris en autodidacte, avec quelques livres.

Ma première collection, beaucoup plus ethnique que mon travail actuel, associait ce travail de nouage et de pierres brutes. Il me reste une ou deux pièces témoins de cette époque !

 Vous venez de vous installer, mais avez vous déjà « votre Dubaï », une habitude, un endroit qui vous tient à cœur ?

M.D: Arrivant de Belgique ce bain de soleil perpétuel m’a tout de suite plu, même si je viens d’affronter mon premier été Dubaïote et qu’il est à la hauteur de sa réputation ! Marcher sur la plage le matin tôt – j’ai la chance de ne pas habiter bien loin – est un de mes nouveaux rituels et grand plaisir quotidien et j’apprécie également ce melting pot incroyable de nationalités, c’est sans doute un cliché mais cela fait de Dubaï une ville vraiment unique. Enfin bien entendu, j’ai mes habitudes au Comptoir 102, qui est devenu comme une seconde maison.

Bijoux 2 Numero 102

 

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Publié le 19 août 2018, mis à jour le 19 août 2018

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