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CÉDRIC MARC – Le bon interlocuteur pour une expatriation réfléchie !

Cédric MarcCédric Marc
Écrit par Marie-Jeanne Acquaviva
Publié le 5 juillet 2018, mis à jour le 8 juillet 2018

Si l’on conçoit l’expatriation comme un catalyseur, l’occasion de prendre du recul sur sa situation, et en particulier sa situation patrimoniale, le meilleur et peut être le seul conseil que l’on peut recevoir, c’est de savoir bien s’entourer.

 

Lepetitjournal.com/dubaï : Cédric Marc, vous vous occupez d’une structure de gestion patrimoniale (3AO Patrimoine), et vous connaissez bien les préoccupations des expatriés et les particularités de la vie Dubaïote. Comment définiriez-vous votre travail ?

 

Cédric Marc : Je joue le rôle d’un médecin généraliste du patrimoine, je suis là pour faire le bilan d’une vie et des choix qu’elle a comporté, cheminer aux côtés du client dans la durée, et essayer de mettre au jour ce qu’il souhaite, les objectifs qu’il veut atteindre : préparer sa retraite, dégager des liquidités pour un achat, mieux protéger son conjoint…il s’agit de baliser ensemble sa stratégie.

 

Mais tout le monde n’a pas votre expertise, et il ne doit pas être simple de naviguer dans les méandres juridiques, fiscaux, financiers que recèle toute expatriation, comment faire pour s’y repérer, savoir justement dans quelle direction aller ?

 

C.M. : C’est en cela que mon travail me passionne puisqu’il va constituer à m’engager dans une sorte de partie de ping-pong entre le client et moi, un échange de questions, un jeu de reformulations tout en finesse – c’est ce qu’il y a de plus ardu et de plus important au fond dans la vie : effectuer les réglages des détails, pour ensuite la laisser suivre son cours - qui va m’amener jusqu’à un stade où je me dois pour mieux les accompagner dans leurs choix, de connaître mes clients pratiquement aussi bien qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Je pratique finalement une sorte de maïeutique patrimoniale.

 

Qu’est ce qui fait la spécificité de vos clients installés a Dubaï, existe-t-il un modèle récurrent, un certain « type » de l’expatrié émirien ?

 

C.M : S’il existe un type d’expat, c’est justement qu’il n’y en a pas ! Si je devais comparer le quotidien de mon bureau parisien qui traite de cas somme toute assez normés et classiques, avec le quotidien lors de mon voyage mensuel à Dubaï, où je suis confronté à un véritable creuset de cas particuliers, sans pratiquement jamais voir se répéter exactement la même configuration, entre bi-nationalités, patrimoines répartis sur deux ou trois pays, conjoints ayant chacun résidé dans un pays et se rejoignant dans un troisième, et la liste est infinie… ce sont vraiment deux mondes bien distincts, que ne relie à travers une culture très différente que le souci identique de parvenir à une zone de tranquillité et de protection optimale. C’est ce qui me permet aussi de me renouveler sans cesse, de continuer à me former et à apprendre au contact de chaque client, même après presque 25 ans de pratique.

 

Vous ne résidez pas ici mais vous semblez y avoir trouvé une deuxième maison, est-ce que vous avez « votre Dubaï » de vrai parisien ?

 

C.M : Une semaine par mois quoi qu’il arrive fait qu’effectivement Dubaï est devenu une vraie seconde maison. Je m’y sens bien et j’y trouve un équilibre, j’y apprécie une vie culturelle toujours plus développée, qui me permet de satisfaire mon penchant pour l’art à travers les galeries, les expos toujours plus nombreuses et bien sûr le nouvel Opéra. Mais plus que tout, ce que j’apprécie ici c’est la véritable entraide qui règne dans la communauté francophone, j’irai même jusqu'à parler de fraternité. A mes yeux ce n’est pas un sentiment galvaudé et c’est extrêmement appréciable. Plus encore en tant que « vrai » parisien !

Pour plus d'informations - 3AO Patrimoine 
 

Republication 

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Publié le 5 juillet 2018, mis à jour le 8 juillet 2018

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